Listen to the article
Au Louvre, les épreuves s’enchaînent. Après le vol rocambolesque des bijoux de la couronne, le 19 octobre, révélant les failles de sûreté du musée, la fermeture inopinée de la galerie Campana, à cause de poutres fragiles, la fuite le 26 novembre d’une canalisation, qui a endommagé plusieurs centaines d’ouvrages que le personnel s’est employé à faire sécher en y insérant des buvards, sa présidente Laurence des Cars voit s’ouvrir un nouveau front, social cette fois. Lundi 8 décembre, l’ensemble des organisations syndicales du Louvre (CFDT-CGT et SUD) a voté un préavis de grève pour le 15 décembre, reconductible – le dernier mouvement social éclair, le 16 juin, a duré quelques heures. Dans leur viseur, les orientations stratégiques et le management sec de la direction aux manettes depuis 2021. « L’objectif est de leur mettre la pression pendant une semaine pour obtenir gain de cause », confie une syndicaliste.
Les syndicats expliquent en préambule que, « chaque jour, les espaces muséographiques sont fermés bien au-delà des prévisions du plan d’ouverture garantie, faute d’effectifs en nombre suffisant ainsi qu’en raison des défaillances techniques et de la vétusté du bâtiment constatées ». « En parallèle, ajoutent-ils, les personnels souffrent d’une charge de travail sans cesse accrue, d’une gestion RH [ressources humaines] de plus en plus brutale et d’injonctions contradictoires ne permettant pas une activité de service public sereine. » D’après les informations du Monde, le nombre de consultations auprès de la psychologue du travail a bondi de 37 en 2022 à 146 en 2024. Une minorité parmi les 2 500 agents du Louvre, mais révélatrice du malaise ambiant.
Il vous reste 67.07% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.










23 commentaires
Avec ses bijoux de la couronne volés, ses galeries fermées et une grève en vue, le Louvre traverse une crise sans précédent.
Les visiteurs méritent mieux, surtout avec le prix des billets.
C’est en effet une accumulation de problèmes qui révèle une mauvaise gestion globale.
Les visiteurs pourraient boycotter le musée si la situation ne s’améliore pas rapidement.
Le Louvre ne peut pas se permettre de perdre sa réputation internationale.
Les problèmes de recrutement et de maintenance semblent être les racines du mal au Louvre.
Sans solution durable, la situation ne fera qu’empirer.
C’est la combinaison de ces problèmes qui crée une situation ingérable.
Une grève en décembre, c’est risqué alors que le musée attire plus de monde pendant les fêtes.
Les syndicats jouent un jeu dangereux, mais ils semblent déterminés.
Le Louvre a besoin d’une refonte totale de sa gestion, pas seulement de quelques ajustements.
C’est exactement ce que réclament les syndicats, une révision complète des orientations.
La direction doit écouter et agir au lieu de se cacher derrière des excuses.
La direction semble en失控, avec les problèmes de sécurité, maintenant une grève. Le Louvre mérite mieux.
Tout à fait d’accord, un musée de cette stature doit être géré avec plus de professionnalisme.
Une grève au Louvre en décembre, quelle ironie alors que les visiteurs affluent pour les expositions de fin d’année.
Effectivement, les visiteurs vont être déçus, surtout après les récents incidents de sécurité.
Les problèmes récurrents du musée montrent qu’il faut investir sérieusement dans les infrastructures.
Si les syndicats réussissent à obtenir gain de cause, cela pourrait redorer le blason du musée à long terme.
Oui, si les conditions s’améliorent, les employés seront plus motivés et le service de meilleure qualité.
La fermeture de galeries et les fuites d’eau sont des signaux d’alarme depuis trop longtemps ignorés.
On ne peut pas se permettre de compromettre des œuvres d’art irremplaçables.
C’est une question de préservation du patrimoine, pas seulement de gestion du personnel.