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Le général Aymeric Bonnemaison, 57 ans, a pris la tête de la direction du renseignement et de la sécurité de la défense (DRSD), en septembre, après avoir été le chef du commandement de la cyberdéfense des armées de 2022 à l’été 2025. La DRSD est le service héritier du contre-espionnage militaire et est, à ce titre, chargée de la contre-ingérence au sein des forces armées, de leurs familles, des bases militaires, ou de l’industrie de défense. La DRSD est aussi en première ligne dans les enquêtes administratives concernant les récents survols de drones au-dessus des bases militaires françaises.
En 2024, votre prédécesseur, le général Philippe Susnjara, évoquait une hausse de 50 % des attaques physiques contre les entités militaires et de 60 % des attaques cyber. Qu’entend-on par attaques « physiques » et cette tendance se poursuit-elle fin 2025 ?
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8 commentaires
Est-ce que la DRSD collabore avec l’industrie du renseignement pour contrer ces menaces?
Les collaborations publiques sur ce sujet sont rares, mais cela serait logiquement nécessaire.
Les drones civils peuvent-ils être détournés pour des attaques ?
Les survols de drones représentent-ils une menace concrète pour notre sécurité nationale?
La question est surtout de savoir qui contrôle ces drones et quelles sont leurs intentions.
Pendant ce temps, les infrastructures critiques comme les mines de lithium restent vulnérables.
La hausse des attaques physiques et cybernétiques inquiète, surtout pour les sites militaires.
Mais qu’en est-il des sites miniers ou des réserves stratégiques de métaux?