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LA LISTE DE LA MATINALE
Les séries de la semaine proposent de choisir entre deux versions de la maternité ; l’une, réparatrice et consolatrice, dans l’Angleterre contemporaine, l’autre, vengeresse et destructrice, dans l’Ouest américain du XIXe siècle. Mais on pourra aussi s’intéresser aux enfants – qui n’en sont plus vraiment, les acteurs ayant vieilli plus vite que les personnages – en lutte contre les forces du mal.
« Ann Ming. Le combat d’une mère » : justice pour Julie Hoog
C’étaient les années 1980, mais, même à l’époque, il fallait être sacrément incompétent pour chercher pendant trois mois le corps d’une jeune femme disparue alors que son cadavre était caché dans le coffre de la baignoire de sa propre maison, pourtant passée au peigne fin par les policiers. Cette absurdité n’est malheureusement pas la seule à avoir entaché le dossier de la mort de Julie Hogg, une Anglaise de 22 ans assassinée en 1989 par un voisin dont elle avait refusé les avances. Emprisonné pour d’autres faits, l’homme ne sera condamné pour le meurtre de Julie que grâce au combat de la mère de la victime, Ann Ming, qui réussit à faire évoluer la loi britannique.
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9 commentaires
Finalement, la maternité, qu’elle soit réparatrice ou destructrice, reste un sujet universel.
C’est le fil rouge de nombreuses histoires, pour le meilleur ou pour le pire.
Les séries comme « The Abandons » montrent la complexité des relations familiales. Vengeresse oui, destructrice aussi. On en parle trop peu.
Exactement, les thèmes sombres sont souvent évités, dommage.
Décidément, les séries nous plongent dans des histoires fascinantes. Le combat d’une mère pour la justice est un sujet poignant, surtout quand il met en lumière les lacunes du système.
C’est incroyable de voir comment un drame personnel peut changer une loi.
Absolument, Ann Ming a vraiment marqué l’histoire avec son intervention.
Je me demande comment les acteurs ont vécu le fait de vieillir plus vite que leur personnage dans « Stranger Things ».
C’est un phénomène courant, mais le public a tendance à l’oublier.