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Un silence assourdissant : ainsi pourraient se résumer les réactions politiques au rapport de la convention citoyenne sur les temps de l’enfant publié le 23 novembre. Les 133 citoyens tirés au sort ont pourtant proposé une réforme d’ampleur des rythmes scolaires, placés au cœur des temps de l’enfant. Avec une mesure emblématique : le retour à la semaine de cinq jours d’école. Conscients de l’impasse politique et budgétaire actuelle qui entrave un tel bouleversement, les citoyens, soucieux de ne pas produire un « rapport de plus », souhaitent désormais peser sur les échéances à venir, à commencer par celle des élections municipales de mars 2026.
Les maires sont des acteurs majeurs des temps de l’enfant. Ils gèrent près de la moitié des places en crèche, ont la charge des écoles publiques de leur commune – et, à ce titre, peuvent proposer, en accord avec l’éducation nationale, des modifications d’horaires – et assurent l’ensemble du périscolaire. Ces élus locaux savent aussi que ces différents champs sont des vecteurs d’attractivité de leur territoire, en particulier auprès des familles, et y allouent une part importante de leur budget.
Pourtant, face aux propositions de la convention, l’Association des maires de France (AMF) temporise. « L’idée est de prendre le temps pour voir comment on peut se saisir intelligemment de leurs propositions », plaide le coprésident de la commission éducation de l’AMF, Frédéric Leturque, pour qui « il ne faut rien imposer soudainement, et travailler à partir d’études d’impact ». Les recommandations des citoyens seront-elles débattues dans les quelque 35 000 communes à l’occasion des élections municipales ? Cela semble peu probable. Les restrictions sur les finances locales, tout comme la crise de recrutement du secteur de l’animation, n’incite pas les candidats à s’aventurer sur un terrain coûteux, alors que la mise en place d’activités artistiques, culturelles ou sportives gratuites après 15 h 30, comme le préconisent les conventionnels, exigerait des investissements massifs.
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20 commentaires
Uranium names keep pushing higher—supply still tight into 2026.
Good point. Watching costs and grades closely.
Production mix shifting toward Education might help margins if metals stay firm.
Good point. Watching costs and grades closely.
The cost guidance is better than expected. If they deliver, the stock could rerate.
I like the balance sheet here—less leverage than peers.
Good point. Watching costs and grades closely.
Exploration results look promising, but permitting will be the key risk.
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Silver leverage is strong here; beta cuts both ways though.
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