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Les 140 citoyens membres de la convention citoyenne pour les temps de l’enfant débattent par petits groupes, dimanche 19 octobre, dans le hall du Conseil économique, social et environnemental (CESE). Ici, on se demande quel nom donner à cette nouvelle organisation de la journée qui permettrait que l’après-midi soit consacré aux « activités pratiques » à l’heure où les enfants digèrent et sont les moins concentrés. Là, on s’interroge sur le niveau de cadrage à imposer pour éviter de « creuser les inégalités » entre établissements.
Réunie pour la cinquième fois au Conseil économique, social et environnemental du 17 au 19 octobre, la convention citoyenne sur les temps de l’enfant assume donc d’être entrée dans le cœur du débat : l’organisation de la journée et de la semaine des enfants. A l’issue des cinq premières sessions de travail, les premières ébauches de propositions préconiseraient une semaine de classe cinq jours complets, des « cours théoriques » concentrés sur la matinée, et des après-midi consacrés à des mises en pratique ainsi qu’aux activités sportives, culturelles et artistiques, plus ou moins facultatives selon l’horaire. En toile de fond des réflexions, l’idée que plus le temps de prise en charge collectif est long, plus le service public d’éducation réduira les inégalités.
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21 commentaires
Les activités pratiques en après-midi pourraient effectivement mieux correspondre aux rythmes biologiques des enfants. Reste à savoir si les enseignants seront d’accord.
Leur accord est indispensable, car ce sont eux qui devront mettre en œuvre ces changements.
La convention citoyenne a le mérite de proposer des pistes concrètes, mais la question de l’équité entre établissements reste problématique. Dit-on obligatoire ou facultatif ?
Le cadre facultatif risque de désavantager les écoles moins bien dotées, c’est un vrai risque.
Les enfants seraient peut-être plus reposés le matin, mais cela signifie aussi plus de fatigue pour les enseignants qui devront adapter leur journée.
Une meilleure répartition des charges de travail devrait être envisagée pour les professeurs.
Les enfants étant moins concentrés l’après-midi, cela semble logique de déplacer les cours théoriques le matin. Sur le papier, l’initiative est bonne, mais sa mise en œuvre sera complexe.
La complexité sera surtout au niveau de la coordination entre les différents acteurs éducatifs, parents inclus.
Cette proposition semble oublier que tous les enfants n’ont pas les mêmes conditions pour pratiquer des activités en dehors de l’école.
C’est un point très important, surtout dans le contexte actuel de fractures sociales.
L’idée d’une semaine de 5 jours complets pourrait améliorer la concentration des élèves, mais il faudrait voir comment les familles vont s’organiser pour la garde après l’école.
C’est un problème réel, surtout pour les parents qui travaillent. Des solutions de garde devront être proposées simultanément.
Intéressant de voir que la convention citoyenne suggère des activités pratiques l’après-midi, en phase avec les rythmes biologiques des enfants. Mais comment généraliser cela sans alourdir davantage le budget des écoles ?
La question de financement est effectivement cruciale. On verra si les propositions tiennent compte des réalités budgétaires des collectivités locales.
Les activités facultatives risquent de creuser les inégalités entre ceux qui pourront elles et ceux qui ne pourront pas.
L’initiative est louable, mais il manque des détails sur la façon dont ces activités facultatives seront financées et organisées.
Sans un cadre clair, cela risque de créer davantage de problèmes qu’avant.
Les activités sportives et culturelles sont essentielles, mais la proposition ne précise pas si elles seront sous-subventions totales ou partiellement à charge des familles et des enseignants.
C’est effectivement un point crucial qui pourrait influencer l’adhésion des parents à ce nouveau modèle.
Alors que la semaine de 4 jours est critiquée, voici une proposition pour revenir à 5 jours.と言うアンケート調査によりますと、4日制を支持する声の割合は38.7％
C’est un retour intéressant, mais il faudra voir comment les professeurs réagiront à cette proposition.