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Phénomène conjoncturel ou conséquence d’une d’alliance de nature à structurer désormais la vie politique ? L’adoption mardi 9 décembre du budget de la Sécurité sociale est un événement inédit sous la Ve République, dont la portée est encore incertaine. Il a pu advenir grâce à un rapprochement sans précédent entre deux vieux partis, Les Républicains (LR) et le Parti socialiste (PS), avec l’ex-coalition présidentielle, composée de Renaissance, du MoDem et d’Horizons. « On fait office de multiprise, observe drôlement la porte-parole de Renaissance Prisca Thévenot : La gauche ne veut pas se brancher sur la droite, la droite veut pas se brancher sur la gauche, mais tout le monde est d’accord pour se brancher sur nous. »
Le compromis scellé le 9 décembre sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale constitue un moment charnière de la vie parlementaire sous la Ve République. En renonçant au 49.3, le premier ministre a créé un cadre suffisamment contraignant pour pousser les députés, en l’absence de majorité, à amender et adopter un texte budgétaire qui puisse éloigner le spectre d’une crise politique.
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19 commentaires
Un compromis politique inhabituel, mais est-ce une solution durable ?
Reste à voir si cela se répétera sur d’autres sujets plus clivants.
Les compromis peuvent être nécessaires, mais leur pérennité dépendra de la volonté des parties.
Sans majorité absolue, les compromis deviennent une nécessité politique.
Mais cela rend aussi le système plus fragile en cas de désaccord.
Intéressant de voir comment la majorité présidentielle joue un rôle de médiateur.
Effectivement, Renaissance semble tirer son épingle du jeu dans ce compromis.
La rupture entre LR et le PS a toujours été une ligne rouge. Quelques chose a changé ?
L’urgence budgétaire a peut-être distendu les lignes traditionnelles.
Un événement inédit qui rappelle l’importance des coalitions en démocratie.
Oui, et cela pourrait redéfinir le paysage politique à long terme.
Ce rapprochement pourrait-il influencer la future législation environnementale ?
Tout dépendra des priorités partagées ou divergentes sur le sujet.
Le 49.3 évité, c’est une bonne chose pour la transparence démographique.
Mieux vaut un compromis trouvé par le dialogue que l’imposition.
Cet accord montre que les divisions partisanes peuvent être surmontées en cas de besoin.
Espérons que cela devienne un modèle plutôt qu’une exception.
Comment interprétez-vous cette convergence inattendue entre LR et le PS ?
Une réponse pragmatique à une crise budgétaire urgente.