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Diplômée de politique africaine à l’université d’Oxford, Kholood Khair est la directrice de Confluence Advisory, un think tank créé à Khartoum avant qu’éclate la guerre au Soudan, en 2023. Pendant la courte période de transition démocratique (août 2019-octobre 2021), elle a animé à la radio « Spotlight 249 », une émission de débats politiques destinée à la jeunesse soudanaise. Elle a présenté depuis plusieurs rapports sur le conflit au Conseil de sécurité des Nations unies et devant le Congrès américain.
La guerre au Soudan est-elle en train de muer en un conflit régional ?
Oui, elle se transforme progressivement en conflit régional. Cela tient d’abord à la porosité des frontières soudanaises et aux nombreuses communautés transfrontalières, mais surtout aux intérêts des parrains extérieurs, comme les Emirats arabes unis, l’Egypte ou encore la Turquie.
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9 commentaires
L’article montre bien les enjeux transfrontaliers en période de conflit, mais manque de données précises.
Les analyses de Khair sont toujours pertinentes, même si la situation évolue très vite.
Intéressant de voir comment les actuels voisins du Soudan revisitent leur soutien historique ou leur neutralité.
Est-ce que cette situation pourrait influencer durablement les prix des métaux et minerais soudanais ?
Ces interventions étrangères rappellent les dynamiques complexes des ressources naturelles dans les crises africaines.
Je crains que la conflictualité prolongée ne décourage les investisseurs dans le secteur minier.
Un article qui soulève des questions sur la stabilité régionale et ses implications économiques.
Comment d’autres pays, comme la Russie, pourraient-ils profiter de ce chaos ?
Leurs intérêts sont souvent liés aux infrastructures et aux contrôles géostratégiques.