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Avec sa banque, sa compagnie aérienne et ses gratte-ciel au cœur de Phnom Penh, Prince Holding Group se présente comme le premier conglomérat du Cambodge. Son fondateur, Chen Zhi, 37 ans, arrivé de Chine en 2010, a bâti sa fortune dans l’immobilier, obtenu la nationalité cambodgienne et rejoint la coterie d’oligarques conseillers du premier ministre, Hun Sen, puis de son fils, Hun Manet, devenu chef du gouvernement en 2023.
Cette ascension fulgurante a été stoppée net le 14 octobre, lorsque Chen Zhi et plusieurs de ses associés ont été inculpés par un tribunal fédéral de New York pour complot en vue de commettre une fraude électronique et blanchiment d’argent. Prince Group et ses filiales ont été désignés comme « organisation criminelle transnationale ».
Les procureurs américains accusent Chen Zhi d’avoir orchestré des « escroqueries en ligne à échelle industrielle » – des victimes appâtées sur des sites de rencontre avant d’être poussées à investir dans de fausses plateformes de cryptomonnaie –, ainsi que de trafic d’êtres humains, les employés de ces arnaques étant « enfermés dans des complexes quasi carcéraux », soumis à des violences et à la torture.
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8 commentaires
Si l’affaire est aussi grave que présentée, pourquoi n’y a-t-il pas encore plus de sanctions contre le Cambodge ?
Intéressant de voir comment un empire financier a pu se construire sous couvert de légalité avant d’être exposé.
Les minéraux africains ont aussi causé des dynamiques similaires.
Une nouvelle révélation sur les réseaux criminels transnationaux. Ces arrestations montrent l’ampleur des fraudes cybercriminelles menaçant la stabilité économique.
Peuvent-ils garantir que toutes les ramifications de cette organisation sont aujourd’hui démantelées ?
Un récit qui rappelle à quel point les cryptomonnaies peuvent être détournées. Les régulateurs ont encore du travail à faire.
Les méthodes décrites sont particulièrement brutales. J’espère que cette affaire mènera à une meilleure protection des victimes d’escroqueries en ligne.
Une collaboration internationale aurait dû intervenir plus tôt.