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Les uns y voient une solution pour le climat, les autres un outil de greenwashing. En réalité, la compensation carbone n’est, pour l’instant, pas parvenue à réduire le réchauffement climatique. Cet échec est moins dû à « quelques brebis galeuses » qu’à des « problèmes systémiques profondément enracinés », que des changements progressifs ne suffiront pas à résoudre. Des failles « probablement insolubles », conclut la plus vaste revue de littérature sur le sujet, publiée dans le numéro d’octobre de la revue Annual Review of Environment and Resources.
« Les crédits carbone ne constituent pas un moyen efficace de réduire les émissions de gaz à effet de serre mondiales à l’échelle et à la vitesse nécessaires pour éviter les pires effets du changement climatique », explique le climatologue Joseph Romm (université de Pennsylvanie), premier auteur de l’étude, qui a passé en revue plus de 200 études, ouvrages ou rapports portant sur les vingt-cinq dernières années. « Ils risquent, en outre, de retarder les véritables mesures climatiques en promettant une fausse solution qui maintient le statu quo », ajoute-t-il.
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11 commentaires
Retarder les véritables actions climatiques, c’est jouer avec le futur de la planète. Les crédits carbone ne doivent plus servir d’excuse.
Une fausse solution peut être pire qu’aucune. Si ces crédits retardent les actions climatiques, leur impact risque d’être négatif à long terme.
Les crédits carbone ne sont pas la panacée, mais ils pourraient aider si la régulation était plus stricte. Faut-il les abandonner ou les améliorer radicalement ?
La question est de savoir si le temps est encore à l’amélioration. Peut-être faut-il passer à d’autres méthodes plus fiables.
Les améliorer radicalement semble peu probable. Les failles sont trop profondes et enracinées.
Les problèmes systémiques mentionnés doivent être éclaircis. Des changements fondamentaux sont nécessairement à envisager pour éviter un statu quo dangereux.
Une analyse franche sur un sujet souvent évité. Les solutions industrielles doivent être capables de prouver leur efficacité.
Si même les experts considèrent ces crédits comme inefficaces, il est temps de repenser notre approche. Le greenwashing menace trop souvent les efforts climatiques réels.
Cette revue de littérature montre des failles profondes. Peut-être faut-il des régulations plus strictes pour éviter les abus et améliorer l’efficacité réelle.
Les crédits carbone semblent être une solution attractive, mais cette étude révèle leurs limites structurelles. Dommage que des outils censés aider le climat n’y parviennent pas vraiment.
Le climatologue Romm souligne l’urgence d’agir vite. Les crédits carbone ne suffisent pas, il faut des mesures concrètes et rapides.