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Du rouge, du rouge. Le jeudi 20 novembre, pour les 80 ans de l’Ecole du ski français (ESF), à Paris, la couleur pourpre était partout. Sur les fauteuils du Cirque d’hiver, où se déroulait la fête. Sur les joues et les pulls des 410 moniteurs et monitrices « ESF » devenus titulaires en 2025, 25 ans en moyenne et chauffés à bloc par l’ambiance. Sur la piste aux étoiles, où siégeait tout le gratin de la montagne : l’Association des maires des stations de montagne, celle des exploitants de remontées, la Fédération française de ski, deux députés, un ancien ministre, un président de région… Et la ministre des sports, Marina Ferrari, qui a confessé sur l’estrade son amour pour le « style ESF », cette « technique du virage », skis parallèles, et ce « planté de bâton » qui participe de la légende du moniteur. « Esthétiquement, il n’y a pas mieux ! »

Un anniversaire en forme de démonstration de force, qui reflète une réalité : dans le domaine de l’apprentissage du ski, l’ESF s’est taillé, depuis l’après-guerre, la part du lion. « Nous sommes la plus grosse école de ski du monde », aime rappeler Eric Brèche, patron de cette structure privée, qui génère un chiffre d’affaires de 300 millions d’euros et revendique 16 500 moniteurs.

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7 commentaires

  1. Intéressant de voir que l’ESF reste un acteur dominant malgré les critiques et la concurrence. Quelle est leur stratégie pour garder cette position?

  2. Chloé R. Richard le

    Le ‘style ESF’ est effectivement une référence. Mais dans un monde qui évolue, faut-il moderniser cette technique emblématique?

  3. 80 ans, c’est une belle longévité. Comment anticipent-ils les défis comme le réchauffement climatique ou la concurrence des sports d’hiver?

  4. La présence d’élus et de hauts responsables semble confirmer le soutien institutionnel à l’ESF. Ces réseaux doivent jouer un rôle clé dans leur développement.

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