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L’Assemblée nationale accueille deux nouveaux visages mais ne change pas le sien. Ce dimanche 12 octobre, les élections législatives partielles dans la 1re circonscription du Tarn-et-Garonne et dans la 5e circonscription des Français établis hors de France (Andorre, Monaco, Espagne, Portugal) ont vu triompher respectivement Pierre-Henri Carbonnel, candidat de l’UDR-Rassemblement national (RN), et Nathalie Coggia, candidate Renaissance. Soit les mêmes couleurs politiques que les deux députés sortants, Brigitte Barèges et Stéphane Vojetta, ayant perdu leurs sièges pour cause d’inéligibilité décidée par le Conseil constitutionnel quelques mois plus tôt.
Dans le Tarn-et-Garonne, Eric Ciotti, président du groupe UDR à l’Assemblée nationale s’est félicité d’un résultat qui « traduit l’avènement de l’union du peuple de droite dans le pays », a-t-il écrit sur X, après la victoire de Pierre-Henri Carbonnel, qui était le suppléant de Brigitte Barèges, avec un peu plus de 52 % des suffrages.
Le candidat a aussi reçu les félicitations de la cheffe de file du RN au Palais-Bourbon, Marine Le Pen. « Loin de la tambouille politicienne des partis du système qui tentent par tous les moyens de retarder le retour aux urnes, les Français gardent les idées claires. L’alternance est inéluctable et rien ne pourra l’empêcher », a-t-elle écrit sur ses réseaux sociaux.
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7 commentaires
Les élections partielles confirment la tendance bâti sur les résultats paysans sur les débats de politique énergétique.
Les élus de droite doivent maintenant se concentrer sur les enjeux comme la production locale d’énergie.
Reste à voir si cette dynamique se maintiendra lors des prochaines élections.
La victoire du RN montre une mobilisation importante, mais les enjeux miniers et énergétiques restent complexes à gérer.
Les votes locaux reflètent une diversité de priorités qui ne se résument pas qu’à la droite.
Le RN renforce sa position, mais cela aura-t-il un impact réel sur les politiques liées aux énergies renouvelables ?
Les politiques climatiques semblent moins gouvernées par les changements d’équilibre parlementaire que par les crises économiques.