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Près d’un an jour pour jour après son arrestation à l’aéroport d’Alger et son placement en détention, l’écrivain Boualem Sansal a fait l’objet d’une mesure de grâce du président algérien Abdelmadjid Tebboune, en réponse à l’offre de médiation de son homologue allemand Frank-Walter Steinmeier, a annoncé, mercredi 12 novembre, la présidence algérienne. « L’Etat allemand se chargera du transfert et des soins de la personne concernée », précise le communiqué.

L’annonce de la main tendue par M. Steinmeier, en étroite concertation avec la diplomatie française, s’était répandue, lundi 10 novembre dans l’après-midi, sur les chaînes de télévision privées d’Algérie. Elle s’est ensuite invitée à la une du JT de 17 heures de la chaîne d’information en continu publique AL24, qui a relayé un communiqué de la présidence algérienne confirmant la demande allemande adressée au président Tebboune d’autoriser l’écrivain « à se rendre en Allemagne afin d’y recevoir des soins médicaux » compte tenu de son « âge avancé (…) et de la fragilité de son état de santé ».

« J’ai demandé à mon homologue algérien la grâce de Boualem Sansal. Un tel geste serait l’expression d’un esprit humanitaire et d’une grande clairvoyance politique », a déclaré M. Steinmeier, cité par le communiqué de la présidence algérienne. Le service de presse de la présidence allemande a confirmé que la requête de M. Steinmeier avait bien été adressée à l’Algérie en ces termes.

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7 commentaires

  1. Pierre Richard le

    L’âge et la santé de Sansal étaient des arguments forts pour protéger une figure intellectuelle controversée mais respectée.

  2. La médiation allemande a-t-elle joué un rôle clé dans cette décision, ou était-ce une mesure déjà envisagée par Tebboune ?

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