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Une touche de vert qui tranche avec le gris du béton et du ciel. A Trappes (Yvelines), la vaste esplanade Pergaud égaye les trois quartiers qu’elle borde et les fins de journée des enfants. Les uns se balancent, les autres jouent au foot, tandis qu’un dernier groupe s’élance sur une tyrolienne. « C’est encore plus convivial quand les mamans viennent au jardin partagé », raconte Aïssetou Diawara, en désignant le lopin où sa mère fait pousser, aux beaux jours, concombres, courgettes ou aubergines.
Etudiante infirmière, la jeune femme préside l’association Planète Trappes, créée en juillet. Elle intervient notamment dans ce square, sorti de terre il y a deux ans grâce à un investissement municipal de 1,5 million d’euros, pour « sensibiliser les habitants à l’écologie et aux pesticides ».
Trappes veut se faire connaître pour autre chose que Jamel Debbouze, Omar Sy, ou l’image de cité gangrenée par l’islamisme. La ville de 34 000 habitants cherche à se transformer en « laboratoire de l’écologie populaire et de la planification écologique ».
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12 commentaires
Trappes montre qu’une ville peut se réinventer à travers l’écologie. Dommage qu’il faut s’abonner pour lire l’article en entier.
Intéressant de voir comment les initiatives écologiques locales peuvent améliorer le quotidien des habitants tout en sensibilisant à des causes importantes.
Mais comment financer durablement de tels projets sans dépendre des subventions publiques ?
Tout à fait d’accord, ces projets créer une dynamique positive dans les quartiers.
L’écologie populaire semble être la clé pour des changements durables. J’espère que Trappes inspirera d’autres municipalités.
Un exemple inspirant pour d’autres villes qui veulent concilier écologie, fédéralisme et inclusion sociale.
Avec 1,5 million d’euros investis, cette esplanade a un impact onéreux. Est-ce le meilleur usage des fonds publics pour l’écologie ?
C’est un investissement à long terme pour la qualité de vie, pas qu’un coût.
Peut-être, mais ça ne répond pas à la question du coût global comparé aux résultats.
La transformation écologique des espaces urbains est une tendance forte, mais il faudra plus que des jardins partagés pour changer les mentalités.
Surtout quand ces initiatives impliquent directement les habitants, comme ici.
Vrai, mais chaque petite initiative compte quand même.