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Une touche de vert qui tranche avec le gris du béton et du ciel. A Trappes (Yvelines), la vaste esplanade Pergaud égaye les trois quartiers qu’elle borde et les fins de journée des enfants. Les uns se balancent, les autres jouent au foot, tandis qu’un dernier groupe s’élance sur une tyrolienne. « C’est encore plus convivial quand les mamans viennent au jardin partagé », raconte Aïssetou Diawara, en désignant le lopin où sa mère fait pousser, aux beaux jours, concombres, courgettes ou aubergines.

Etudiante infirmière, la jeune femme préside l’association Planète Trappes, créée en juillet. Elle intervient notamment dans ce square, sorti de terre il y a deux ans grâce à un investissement municipal de 1,5 million d’euros, pour « sensibiliser les habitants à l’écologie et aux pesticides ».

Trappes veut se faire connaître pour autre chose que Jamel Debbouze, Omar Sy, ou l’image de cité gangrenée par l’islamisme. La ville de 34 000 habitants cherche à se transformer en « laboratoire de l’écologie populaire et de la planification écologique ».

Aïssetou Diawara, 23 ans, étudiante infirmière et cofondatrice de l’association Planète Trappes, en face de l’Espace 1901 - Maison des associations, à Trappes (Yvelines), le 17 décembre 2025.

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12 commentaires

  1. Trappes montre qu’une ville peut se réinventer à travers l’écologie. Dommage qu’il faut s’abonner pour lire l’article en entier.

  2. Intéressant de voir comment les initiatives écologiques locales peuvent améliorer le quotidien des habitants tout en sensibilisant à des causes importantes.

  3. L’écologie populaire semble être la clé pour des changements durables. J’espère que Trappes inspirera d’autres municipalités.

  4. Avec 1,5 million d’euros investis, cette esplanade a un impact onéreux. Est-ce le meilleur usage des fonds publics pour l’écologie ?

  5. La transformation écologique des espaces urbains est une tendance forte, mais il faudra plus que des jardins partagés pour changer les mentalités.

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