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Le contre-budget du Rassemblement national (RN) est une équation qui chaque année s’enrichit de nouvelles inconnues. Le parti d’extrême droite a présenté jeudi 23 octobre son alternative aux trajectoires financières proposées par le gouvernement pour 2026, dont l’examen débute à peine au Parlement. « Pas un autre budget », a tenu à préciser Marine Le Pen, juste une « correction de la copie initiale ». Plus encore que l’an passé, pourtant, le RN a fait table rase des contraintes constitutionnelles, communautaires et légales pour livrer une feuille de route aussi radicale que fragile.
Les finances publiques s’étant détériorées à la faveur des crises politiques des douze derniers mois, les lepénistes n’ont pas lésiné pour démultiplier et grossir leurs pistes d’économies, relativement à celles escomptées par l’exécutif. Par l’addition de ses dizaines d’amendements, le RN prétend dégager pas moins de 36 milliards d’euros de plus que le gouvernement de Sébastien Lecornu – contre 13,7 milliards d’euros d’économies supplémentaires proposées, en 2024, par rapport au budget de Michel Barnier.
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16 commentaires
Les propositions du RN pourraient-elles vraiment s’intégrer dans le système actuel ?
Ce contre-budget reflète-t-il une stratégie politique plus qu’une réelle volonté de gouvernance ?
Intéressant de voir comment le RN propose des solutions radicales face à la crise économique actuelle.
Radical oui, mais réaliste ?
Les économies promises semblent optimistes.
Le RN mise sur des économies exponentielles, mais les contraintes légales pourraient bloquer ce projet.
C’est le même problème chaque année avec leurs propositions.
Chaque année, le contre-budget du RN crée des attentes, mais peu aboutissent en loi.
Comme un exercice rhétorique plus qu’un plan réaliste.
Le RN propose des chiffres ambitieux, mais les détails des économies restent flous.
Tout comme les précédents budgets alternatifs.
36 milliards d’euros d’économies supplémentaires,comment compte-t-on les atteindre sans affecter les services publics ?
Les crises politiques récentes semblent avoir inspirées les calculs du RN, mais est-ce cohérent ?
Marine Le Pen parle de ‘correction’ du budget, mais les chiffres annoncés relèvent plus de la rupture.
Une correction radicale, en effet.
La dette publique est-elle vraiment soluble dans ce type de propositions ?