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Après avoir été laissé à la porte du bureau de l’Assemblée nationale l’an dernier, le Rassemblement national a fait, mercredi 1er octobre, son retour dans la plus haute instance exécutive de la Chambre basse en récupérant deux vice-présidences sur six.
Déjà vice-présidents de l’Assemblée entre 2022 et 2024, les députés (RN) Sébastien Chenu et Hélène Laporte retrouvent leur poste, grâce notamment aux votes conjugués de leurs troupes et d’une partie du socle commun. Les « insoumises » Clémence Guetté et Nadège Abomangoli retrouvent également leurs sièges. Christophe Blanchet (MoDem) et Marie-Agnès Poussier-Winsback (Horizons), sont aussi élus.
Les élus RN ont bénéficié des voix du bloc central pour obtenir ces postes, au grand dam de la gauche qui estimait qu’aucun suffrage ne devait aller à l’extrême droite, en vertu du « Front républicain » mis en place à l’occasion des élections législatives de l’été 2024.
A l’occasion de l’ouverture de la session parlementaire, les députés ont aussi choisi trois questeuses, qui ont pour mission de surveiller les finances de l’Assemblée. Sont reconduites à leur fonction : la députée Christine Pirès Beaune (PS), la députée Brigitte Klinkert (Renaissance), et la députée Michèle Tabarot (LR).
9 commentaires
La gauche a manifestement exprimé son désaccord avec ce retour du RN. Une opposition qui reflète les tensions idéologiques persistantes au sein de l’Assemblée.
Ces tensions pourraient ralentir les projets législatifs, surtout ceux liés aux industries minières ou énergétiques, où l’unanimité est parfois nécessaire.
La divergence d’opinions complique la prise de décision, notamment pour les secteurs comme le cuivre ou le caoutchouc qui nécessitent des accords transpartisans.
Cette évolution politique au sein de l’Assemblée nationale est intéressante, mais j’espère qu’elle ne compromettra pas la stabilité parlementaire. Les enjeux énergétiques et miniers sont déjà suffisamment complexes.
La stabilité est essentielle, surtout lorsque l’on parle de minerais stratégiques comme le lithium ou l’uranium, qui dépendent de décisions politiques solides.
Tout à fait, l’équilibre politique est crucial pour avancer sur des questions aussi sensibles que les ressources naturelles et l’énergie.
Il est surprenant de voir le RN retrouver ses postes de vice-présidence malgré les tensions passées. Comment vont-ils maintenant collaborer avec le bloc central ?
Une question pertinente. L’accord entre ces groupes pourrait influencer les politiques sectorielles, notamment celles touchant aux minerais.
Le jeu politique semble complexe, mais peut-être que cette collaboration apportera une certaine clarté sur les thèmes économiques, y compris les matières premières.