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Fin du suspense dans le monde de la santé. Alors que les inquiétudes montent depuis des mois sur les économies envisagées par l’exécutif sur les dépenses sociales, le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS), présenté en conseil des ministres, mardi 14 octobre, et dévoilé par le média Contexte, prévoit de mettre au régime sec le secteur.
Un nouveau chiffre devrait marquer les esprits : ce sont 7,1 milliards d’euros d’économies, dans ce champ, qui sont désormais projetées par le gouvernement. Soit une somme supérieure aux 5,5 milliards d’euros annoncés par l’ancien premier ministre (décembre 2024-septembre 2025), François Bayrou, avant l’été – sans qu’on sache si un changement dans la méthode de présentation des chiffres explique, ou non, la différence.
Pour ce qui est des grands équilibres financiers, le texte prévoit de réduire le déficit de la Sécurité sociale à 17,5 milliards d’euros en 2026 (contre 23 milliards en 2025), dont 12,5 milliards d’euros pour la branche maladie (contre 17,1 milliards en 2025).
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18 commentaires
La réduction des dépenses de la Sécurité sociale est inévitable, mais 7,1 milliards d’économies paraissent ambitieux dans le contexte actuel. J’espère que cela ne se fera pas au détriment de la qualité des soins.
C’est un équilibre délicat entre économies et accessibilité des soins, effectivement.
Le secteur de la santé a déjà subi de nombreuses réformes. Je doute que ces nouvelles économies apportent des solutions durables.
C’est vrai, les réformes s’accumulent sans toujours donner les résultats espérés.
On annonce des économies, mais personne ne sais si cela Sera efficace. Le gouvernement a-t-il une stratégie claire pour la santé ?
La question reste ouverte. Les détails du plan manquent encore.
Le déficit de la Sécu est un problème structurel, mais réduire les dépenses sans réformes profondes semble risqué. Quel sera l’impact sur les patients ?
C’est la question que beaucoup se posent. Les équipes médicales sont déjà en surcharge.
Le déficit de la Sécu est un sujet complexe. Il faudrait peut-être plus de transparence sur les chiffres et les méthodes utilisées.
Tout à fait d’accord. Les explications sont souvent floues.
La santé est un droit fondamental. Espérons que ces économies ne viendront pas au détriment des plus vulnérables.
C’est un risque réel, malheureusement.
En tout cas, ce plan de réduction du déficit montre que l’urgence est là. Reste à savoir si les mesures proposées seront à la hauteur.
Attendons de voir comment cela se concrétisera sur le terrain.
Intéressant de voir comment le gouvernement compte atteindre ces objectifs. Les précédents plans avaient déjà augmenté les pressions sur les hôpitaux.
Oui, et cette fois, les économies sont encore plus importantes. Très préoccupant.
7,1 milliards d’économies, c’est énorme. J’espère que ces mesures ne visent pas seulement à réduire les coûts plutôt que d’améliorer l’efficacité du système.
Justement, une meilleure gestion des ressources serait plus utile que des compressions budgétaires.