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Le principal syndicat des contrôleurs aériens français, le SNCTA, a annoncé, samedi 4 octobre sur son site, qu’il suspendait son préavis de grève des 7, 8 et 9 octobre, à l’issue de consultations avec la direction générale de l’aviation civile. Cette décision a été prise après une « conciliation » et « compte tenu des accords trouvés » avec la direction, que le syndicat ne détaille pas à ce stade.
Le syndicat précise que sa décision fait aussi « suite aux annonces du premier ministre renvoyant le projet de loi de finances aux travaux parlementaires » et « invite chaque contrôleur à annuler au plus tôt » sa ou ses déclarations préalables.
Le SNCTA représente 60 % des voix dans la profession et demande depuis des semaines le « rattrapage intégral de l’inflation » en matière salariale pour 2024, mais aussi une évolution de la gouvernance de la profession.
A la mi-septembre, le syndicat avait reporté sa grève prévue pour le 18, jour de mobilisation nationale, estimant n’avoir pas d’interlocuteur pour faire « aboutir les revendications du niveau ministériel ». Sollicité par l’Agence France-Presse, le ministère des transports a fait savoir qu’il communiquerait dans la journée.
18 commentaires
Le SNCTA représente 60 % des voix, ce qui montre son influence. Espérons qu’ils obtiennent des résultats concrets.
Avec ce taux de représentation, ils ont une légitimité indéniable. Les négociations devraient avancer.
La grève était prévue pendant la mobilisation nationale. Le syndicat a-t-il cédé sous la pression politique ?
Une bonne nouvelle pour les voyageurs, mais on se demande combien de temps durera cet accord.
Avec les grèves récurrentes, la méfiance reste de mise.
Cette décision montre que les annonces du Premier ministre sur le budget ont eu un impact direct.
Quel soulagement de voir cette grève évitée au dernier moment. Ça va faciliter les déplacements pour tous.
Oui, mais on aurait aimé plus de transparence sur les accords trouvés.
Les contrôleurs aériens méritent une juste récompense, mais c’est mieux pour l’économie.
Les voyageurs peuvent respirer, mais les salariés devraient suivre de près les négociations salariales.
La suspension de la grève montre que le dialogue social peut fonctionner, même si la base n’est pas toujours consultée.
C’est vrai, mais les détails des accords manquent. On espère que les promesses seront tenues.
Avec l’inflation qui monte, les contrôleurs aériens ont raison de se battre pour un rattrapage salarial.
Absolument, leur travail est crucial et sous-payé. Mais l’État a-t-il les moyens de répondre ?
La suspension de la grève est une bonne chose, mais les contrôleurs doivent obtenir des garanties tangibles.
Totalement d’accord, des promesses écrites seraient les bienvenues.
La gouvernance de la profession semble être un point sensible. Pourquoi n’a-t-on pas d’interlocuteur au niveau ministériel ?
C’est un problème récurrent : les syndicats ont du mal à obtenir des réponses claires.