Listen to the article
Le Front de libération kanak et socialiste (FLNKS) a rejeté, en août, le projet d’accord sur l’Etat de la Nouvelle-Calédonie, paraphé entre indépendantistes et non-indépendantistes, le 12 juillet, à Bougival (Yvelines). Le mouvement refuse d’amender le texte comme le lui propose désormais l’exécutif à Paris pour clarifier les conditions d’une future autodétermination du territoire.
Campant sur des positions très fermes, son président, Christian Tein, que Le Monde a interviewé mercredi 1er octobre, appelle le premier ministre, Sébastien Lecornu, à rouvrir un nouveau dossier. M. Tein, chef de la cellule de coordination des actions de terrain (CCAT) récuse le fait que, depuis 2024, le FLNKS serait minoritaire face aux composantes indépendantistes réformistes, partisanes de l’accord de Bougival. « Les fractures étaient beaucoup plus importantes du temps de Jean-Marie Tjibaou et Yeiwéné Yeiwéné [leaders du FNLKS assassinés en 1989] » dans les années 1980, assure-t-il.
Il vous reste 90.45% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
19 commentaires
Les indépendantistes réformistes semblent plus pragmatiques. Le FLNKS risque-t-il de s’isoler ?
C’est possible, mais rien n’est encore joué politiquement.
Comment l’exécutif français compte-t-il gérer cette crise politique ? Tout dépend de Lecornu maintenant.
L’attente d’une réponse claire de Paris est cruciale pour éviter une escalade.
Les comparable à la situation des années 1980. Les leçons ont-elles été apprises ?
Les acteurs politiques semblent plus ouverts au dialogue, mais les tensions restent présentes.
Pourquoi le FLNKS rejette-t-il l’accord de Bougival ? Serait-ce par peur de compromettre leurs idéaux ?
Ils estiment probablement que l’accord ne reconnaît pas suffisamment leurs revendications historiques.
La France pourrait-elle réussir une décolonisation pacifique ? Les exemples historiques sont rares.
C’est un défi, mais peut-être moins impossible qu’il y a 30 ans.
Le FLNKS refuse de modifier le texte de l’accord. Quelle est leur solution alternative pour l’autodétermination ?
Ils demandent la réouverture des discussions, mais sans préciser clairement leurs propres propositions.
Intéressant de voir les différentes positions sur l’autodétermination en Nouvelle-Calédonie. Comment le FLNKS compte-t-il convaincre les autres factions indépendantistes ?
Cela montre à quel point les discussions sont polarisées. Espérons une solution pacifique.
Les fractures internes compliquent souvent les négociations, mais le FLNKS semble déterminé à maintenir sa ligne.
La décolonisation est un processus complexe. Le FLNKS a-t-il les moyens de sa lutte ?
Ils ont le soutien d’une partie de la population, mais les défis sont immenses.
Christian Tein souligne des divisions moins fortes qu’auparavant. Pouvons-nous vraiment croire à une unité indépendante aujourd’hui ?
L’histoire montre que les divisions persistent, mais rien n’est impossible en politique.