Listen to the article

0:00
0:00

Le monde est confronté à une « nouvelle réalité ». En raison du dérèglement climatique d’origine humaine, la planète aurait franchi son premier point de bascule (tipping point, en anglais), celui des récifs coralliens d’eau chaude. Ces écosystèmes, dont dépendent près d’un milliard de personnes et un quart de la vie marine, subissent un « dépérissement généralisé », met en garde un rapport publié, lundi 13 octobre, par 160 scientifiques de vingt-trois pays.

La Terre serait par ailleurs au bord d’autres seuils de rupture avec des risques dévastateurs pour les populations et la nature : la fonte des calottes polaires, le dépérissement de la forêt amazonienne, puits de carbone et havre de biodiversité, et l’effondrement de la principale circulation océanique de l’Atlantique, qui entraînerait notamment des hivers polaires en Europe. « Cela exige une action immédiate et sans précédent de la part des dirigeants de la COP30 et des décideurs politiques du monde entier », appelle Tim Lenton, l’auteur principal de ce rapport et directeur du Global Systems Institute à l’université d’Exeter (Royaume-Uni), à moins d’un mois l’ouverture de la 30e Conférence mondiale sur le climat, à Belem (Brésil).

Il vous reste 81.42% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Partager.

Salle de presse de TheNews.re. Nous couvrons l'actualité réunionnaise et internationale avec rigueur et objectivité. Notre mission : informer les citoyens avec des analyses approfondies sur la politique, la société, l'économie et la culture.

7 commentaires

  1. Pierre E. Petit le

    Les coraux ne sont que la partie émergée de l’iceberg. Sans action radicale, les autres points de bascule suivront rapidement.

  2. Jean H. Richard le

    Le dépérissement des coraux est un signal alarmant. S الأقصى la biodiversité marine, les populations côtières sont directement menacées. Espérons que la COP30 apportera des solutions concrètes.

    • Les dirigeants doivent agir vite, mais les mesures prendront des décennies à montrer des effets. La résilience des écosystèmes est en jeu.

  3. Un autre point de bascule franchi, et pourtant le business as usual continue. Quand allons-nous voir une mobilisation globale à la hauteur des enjeux?

  4. Intéressant de voir que la circulation océanique de l’Atlantique est aussi menacée. Cela pourrait avoir des répercussions majeures sur le climat européen.

Laisser une réponse