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Laurent Wauquiez prend la parole : « Au cours des dix derniers jours, la politique française a donné le pire spectacle »
Après le discours de politique générale, c’est au tour de Laurent Wauquiez de prendre la parole. « Au cours des dix derniers jours, la politique française a donné le pire spectacle », déclare le président du groupe parlementaire Droite républicaine. « Nous sommes dans l’une des pires périodes d’instabilité politique que le pays ait connu.
« Aujourd’hui, notre nation fait face à une triple crise, une crise politique – certains ici la nourrissent – et une crise économique et une crise géopolitique », assure-t-il. « Aucun d’entre nous, je l’espère, aucun d’entre nous, sincèrement, ne peut s’en réjouir. »
Laurent Wauquiez assure qu’à à peine un an du début de l’élection présidentielle, il est nécessaire de parler et de faire des compromis « plutôt que de parier sur une énième élection par défaut ». Il rappelle les deux priorités de son groupe sont que La France insoumise ne soit pas au gouvernement et que la France ne soit pas bloquée. « Nous nous engageons, conscients des compromis nécessaires pour que des lois indispensables soient adoptées », assure-t-il, ajoutant que son groupe ne censurera pas à priori le gouvernement.
« La France a besoin d’un minimum de stabilité. La France a besoin d’un gouvernement. La France a besoin d’un budget (…) Notre priorité pour les semaines à venir sera simple : il faut donner un budget à la France », martèle le responsable politique.
Il interpelle ensuite le premier ministre sur les retraites et sur la fiscalité. « Je me permets donc de rappeler ici une évidence (…). Le sujet n’est pas d’augmenter les impôts dans un pays qui a le record de la fiscalité au monde. Le sujet, c’est de les baisser. Le sujet n’est pas d’augmenter la dépense dans un pays qui a le record de la dépense publique au monde. Le sujet, c’est de baisser la dépense. Et pour que les choses soient très claires, ce n’est pas aux Français qui travaillent, ce n’est pas à la France qui a travaillé toute sa vie de faire des efforts, c’est à l’Etat de faire des efforts en luttant contre la bureaucratie administrative et la dépense improductive. »
16 commentaires
En attendant, la population continue de subir les conséquences de l’instabilité. Quand verrons-nous des mesures concrètes plutôt que des promesses ?
La réforme des retraites en suspens ? Une décision qui pourrait calmer les tensions, mais peut-elle vraiment résoudre la crise politique actuelle ?
Les compromis sont nécessaires, mais est-ce suffisant pour rassurer les citoyens ?
L’instabilité politique semble profonde, cette suspension est-elle une solution temporaire ou un progrès ?
La France traverse une période tumultueuse, et cette proposition semble être une tentative de stabiliser les débats avant l’élection présidentielle.
Mais au-delà des discours, quelle est la réalité des actions concrètes pour sortir de cette crise ?
Les priorités du groupe LR sont claires : éviter un gouvernement insoumis et une France bloquée. Mais quid des intérêts des travailleurs ?
L’instabilité politique est préjudiciable à l’économie, surtout en période de crise géopolitique. Cette annonce est-elle un signal d’alerte ?
Les investisseurs et les entreprises attendent des clarifications, pas des atermoiements.
La suspension pourrait permettre des discussions plus sereines, mais faut-il craindre une nouvelle paralysie après les élections ?
Le risque d’un cycle sans fin de désaccords persiste, malheureusement.
Les compromis sont incontournables, mais comment garantir que cette suspension ne sert pas simplement à gagner du temps ?
Les citoyennes et citoyens méritent des solutions durables, pas seulement des reports. Cette proposition est-elle sérieuse ou juste une tactique ?
La question de la confiance dans la politique est cruciale, et cette mesure pourrait être un premier pas.
La France a besoin de stabilité, et cette proposition semble être une réponse aux défis immédiats. Reste à voir si elle portera ses fruits.
La triple crise évoquée par Wauquiez est-elle une excuse pour éviter des réformes indispensables ou une véritable prise de conscience ?