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Dans un communiqué publié par l’agence de presse Firat, le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) a annoncé, dimanche 26 octobre, lors d’une cérémonie dans le nord de l’Irak qu’il retirait toutes ses forces de Turquie vers le nord de l’Irak. « Nous mettons en œuvre le retrait de toutes nos forces à l’intérieur de la Turquie », avec 25 combattants, hommes et femmes, se trouvant déjà dans le nord de l’Irak, déclare le PKK dans son communiqué.
Le PKK appelle aussi la Turquie à prendre les mesures juridiques nécessaires à la poursuite du processus de paix et à permettre à l’intégration de ses militants dans la vie politique. « Les mesures juridiques et politiques voulues par le processus » et les lois « nécessaires à la participation à la vie politique démocratique doivent être mises en place sans délai », ajoute le PKK.
Après plus de quarante ans d’un conflit meurtrier entre le PKK et le gouvernement turc, le groupe armé a annoncé sa dissolution, le 12 mai, s’engageant dans un processus de désarmement et de paix avec les autorités turques.








10 commentaires
Quelque chose me dit que ce processus ne sera pas aussi simple que ça en a l’air. Mais on peut toujours espérer.
Intéressant de voir le PKK insister sur l’intégration politique de ses militants. Un vrai test pour Ankara.
Beaucoup d’annonces ont été faites sans suite. J’espère que cette fois, ce sera différent.
J’aimerais savoir comment la Turquie va accueillir cette annonce. Les mesures juridiques sont-elles déjà prévues ?
Une étape importante, mais la confiance doit être reconstruite des deux côtés. Le chemin est encore long.
Le PKK demande des mesures concrètes. Sans elles, cette annonce risque de rester symbolique.
Après 40 ans de conflit, cette dissolution est un signe d’espoir, mais beaucoup de défis restent à surmonter.
C’est une avancée majeure dans le conflit kurde. Espérons que cela mène à une paix durable.
Ce retrait pourrait ouvrir la voie à des négociations plus profondes. Reste à voir si Ankara sera réceptif.
La situation reste fragile. Comment les groupes locaux en Turquie vont-ils réagir à ce retrait ?