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Sébastien Allard, directeur du département des peintures du Musée du Louvre, ne déteste pas l’humour noir. Lors de la présentation de l’exposition que son établissement consacre à Jacques-Louis David (1748-1825), à l’occasion du bicentenaire de la mort du peintre, il a rappelé que le dernier hommage rendu à ce dernier par le Louvre eut lieu en 1989, pour un autre bicentenaire, celui de la Révolution française. Et a ajouté : « Pour David, il aurait probablement plutôt fallu le fêter en 1993. » Et pour cause : en 1793, alors élu député de Paris, il a voté, avec d’autres, la condamnation à mort de Louis XVI. C’est donc un régicide que l’ancien palais des rois de France célèbre aujourd’hui.

Sébastien Allard est, avec Côme Fabre et Aude Gobet, un des commissaires de l’exposition, qui réunit environ 100 tableaux et dessins, dont quelques-uns fort importants venus de Bruxelles, où, après la Restauration, le peintre a trouvé refuge. Quatre toiles ont été restaurées pour l’occasion : le Portrait de Juliette Récamier, toute pimpante, son étrange autoportrait, Andromaque et Portrait de la marquise d’Orvilliers.

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5 commentaires

  1. Pourquoi attendre 1989 pour une rétrospective alors que David a marqué l’histoire de l’art ? Quelques questions persistent.

  2. Fascinant de voir comment le Louvre rend hommage à un peintre aussi controversé. Cela montre la richesse historique qu’ils peuvent offrir.

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