Listen to the article

0:00
0:00

« Trahison ! » Mardi 14 octobre, le cri de l’« insoumis » Antoine Léaument dans l’Hémicycle vient accueillir le président des députés socialistes, Boris Vallaud, qui monte à la tribune pour son discours. Le Landais vient répondre au discours de politique générale du premier ministre, Sébastien Lecornu, qui a promis la suspension de la très décriée réforme des retraites comme le réclamaient les socialistes. Il fera comprendre que les députés du Parti socialiste (PS) ne voteront donc pas la censure. Le fruit de plusieurs jours de négociations avec le chef du gouvernement, et de tensions entre le Parti socialiste et le reste de la gauche.

Les socialistes, qui s’enorgueillissent de cette suspension comme d’une victoire inédite pour le mouvement social depuis l’abandon du contrat première embauche (CPE) en 2006, sont depuis sous le feu de La France insoumise (LFI). Les troupes de Jean-Luc Mélenchon y voient là une nouvelle preuve par l’exemple d’une trahison de la gauche. Depuis la déclaration de politique générale de Sébastien Lecornu et le satisfecit du PS, les « insoumis » ont lancé une campagne sur les réseaux sociaux pour pilonner l’annonce.

Il vous reste 83% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Partager.

Salle de presse de TheNews.re. Nous couvrons l'actualité réunionnaise et internationale avec rigueur et objectivité. Notre mission : informer les citoyens avec des analyses approfondies sur la politique, la société, l'économie et la culture.

7 commentaires

  1. Le Parti socialiste navigue en eaux troubles en acceptant cette suspension sans censure. La gauche peut-elle vraiment croire à une victoire ?

  2. Claire I. Thomas le

    Le PS vend cette suspension comme une victoire, mais le reste de la gauche voit cela comme une trahison. La stratégie est ambivalente.

Laisser une réponse