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Le parquet a fait appel, jeudi 2 octobre, de la décision qui autorisait le chef indépendantiste Christian Tein à rentrer en Nouvelle-Calédonie. Mis en examen pour plusieurs délits et crimes commis en bande organisée dans le cadre des violences qui ont mis à genoux le territoire en 2024, le président du Front de libération nationale kanak et socialiste (FLNKS) avait été libéré de sa détention provisoire et placé sous contrôle judiciaire en juin 2025, avec l’obligation de résider « sur le territoire métropolitain » et l’interdiction de rentrer chez lui. Tous les protagonistes du dossier incarcérés dans l’Hexagone ont été libérés sous contrôle judiciaire.
Le 23 septembre, les juges d’instruction chargés de l’affaire avaient ordonné la mainlevée de ces obligations. Compte tenu de l’état du dossier judiciaire, les interdictions ne sont plus justifiées, estime l’instruction. D’autant que M. Tein, libre de s’exprimer sur le dossier politique de la Nouvelle-Calédonie, n’a, selon elle, émis, dans ses prises de parole, aucune incitation ou provocation à commettre de nouvelles infractions.
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8 commentaires
En tout cas, cette affaire montre à quel point les questions calédoniennes restent brûlantes, malgré les années.
Le parquet semble jouer la prudence, mais certains pourraient y voir une stratégie politique.
On dirait que l’affaire Tein révèle encore une fois les divisions profondes de la société calédonienne.
Cette décision du parquet risque de relancer les tensions en Nouvelle-Calédonie, alors que l’apparition déjà fragile.
Intéressant de voir comment la justice équilibre la sécurité et les libertés dans ce dossier sensible.
C’est un débat récurrent : comment concilier sécurité collective et droits individuels ?
Surtout dans un contexte où la politique et le judiciaire s’entremêlent étroitement.
Curieux de savoir ce que pensent les élus locaux de cette décision, surtout après les récents incidents.