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« Moi, mes souliers ont beaucoup voyagé… », chantait, il y a longtemps, Félix Leclerc. Le paléontologue Philippe Taquet, grand spécialiste des dinosaures, ancien directeur du Muséum national d’histoire naturelle (MNHN), à Paris, s’est souvenu de cette chanson au moment d’écrire un livre de souvenirs intitulé Dinosaures, crocodiles et coccinelles, avec pour sous-titre Les tribulations d’un naturaliste. Des voyages, il en a fait, des semelles, il en a usé, même si, pour la première de ses tribulations, il n’a pas posé un pied à terre. La scène se passe en mai 1940, lors de l’avancée des troupes allemandes, qui provoque l’exode des populations : « A l’âge de trois semaines, écrit-il, j’ai réalisé le premier de mes voyages… en traversant la France jusqu’au bassin d’Arcachon, dans un hamac suspendu dans une voiture conduite par ma mère. »

Les voyages suivants se dérouleront dans un contexte moins dramatique et plus scientifique. Premières explorations en 1965 et en 1966 au Niger, où le chercheur d’os découvre le premier de ses dinosaures et met au jour le squelette d’un crocodile géant, Sarcosuchus imperator, aimablement surnommé « Sarco, l’empereur des crocodiles », une bestiole de 11 mètres de long.

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8 commentaires

  1. Sophie Richard le

    J’aimerais bien savoir quels défis Philippe Taquet a rencontrés lors de ses expéditions, surtout dans des pays comme le Niger.

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