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Une petite révolution pour les futurs parents figure dans le budget de la « Sécu », voté définitivement mardi 16 décembre : la création d’un « congé supplémentaire de naissance » de deux mois maximum, fractionnable. Si la loi prévoit une entrée en vigueur au 1er janvier 2026, vous êtes nombreux à vous interroger sur la réalité de cette échéance, et à nous avoir écrit pour en savoir plus.
A l’origine, il faut savoir que le gouvernement souhaitait une entrée en vigueur en juillet 2027. Le Sénat avait, de son côté, opté pour janvier 2027. L’Assemblée nationale, qui a eu le dernier mot sur le texte, a avancé la mesure. Sont au final théoriquement concernés les parents d’enfants nés ou adoptés à compter du 1er janvier 2026, et ceux nés en 2025 alors que le terme de la grossesse était prévu en 2026, selon la version définitive du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS).
Pour que la mesure puisse entrer en vigueur, le gouvernement devra, après la promulgation de la loi, publier les décrets d’application fixant les modalités pratiques de la mise en place du congé de naissance, comme le montant de l’indemnisation (ce serait a priori 70 % du salaire net antérieur pour le premier mois, 60 % pour le second), le délai de prévenance de l’employeur (a priori entre quinze jours et un mois), ou encore le délai dans lequel le congé peut être pris après la naissance.
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9 commentaires
Un pas en avant pour l’équilibre entre vie professionnelle et familiale, mais les détails pratiques restent flous. Comment sera financée cette mesure exactement ?
Le Sénat et l’Assemblée ont bataillé pour la date, mais la véritable bataille sera celle de l’application concrète. espérons un calendrier réaliste.
Avec le fractionnement possible, les parents auront plus de flexibilité. Reste à savoir si les employeurs joueront le jeu.
L’extension du congé de naissance est une bonne nouvelle, mais sera-t-elle réellement applicable dès 2026 ? Les délais administratifs pourraient reporter l’échéance.
70 % du salaire net, c’est une bonne indemnisation, mais sera-t-elle suffisante pour convaincre les employeurs de l’accepter pleinement ?
C’est un début, mais le montant pourrait être ajusté en fonction des retours des premiers concernés.
L’indemnisation est un point clé, mais le soutien des entreprises dépendra aussi de leur culture interne.
Le gouvernement souhaite avancer la date, mais les décrets d’application prennent souvent du temps. Attendons de voir comment cela sera mis en œuvre.
Une mesure bienvenue, mais qui pourrait coincer sur les aspects techniques. Les parents ont besoin de certitudes rapidement.