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Malgré ses colossales ressources gazières découvertes dans les années 2010, le Mozambique a longtemps peiné à justifier son surnom de futur « Qatar africain ». Mais cet horizon semble à nouveau se rapprocher depuis que la major française TotalEnergies a confirmé son intention de relancer son gigantesque projet de gaz naturel liquéfié (GNL) dans le nord-est du pays, mis sur pause, en 2021, à la suite d’une attaque djihadiste meurtrière. Samedi 25 octobre, le groupe a indiqué avoir levé la « force majeure », condition sine qua non pour le redémarrage du chantier.
L’instabilité sécuritaire de la région, en proie à une insurrection islamiste depuis 2017, a nourri la controverse autour de ce projet, également critiqué pour son impact environnemental dans l’un des pays les plus exposés au monde au risque climatique. Pour autant, le Mozambique espère bien s’imposer comme un nouveau géant des hydrocarbures. Un pari lié à des réserves estimées à plus de 5 000 milliards de mètres cubes de gaz, « suffisamment pour approvisionner la Grande-Bretagne, la France, l’Allemagne et l’Italie pendant près de vingt ans », écrivait en 2018 la Banque africaine de développement.
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17 commentaires
TotalEnergies relève le défi, mais le Mozambique doit aussi sécuriser la région pour attirer d’autres investisseurs.
La sécurité est la clé pour attirer les capitaux étrangers.
Un projet majeure qui pourrait dynamiser l’économie mozambicaine, mais les risques sont élevés.
Le vent semble tourner avec la levée de la force majeure par TotalEnergies.
Est-ce que le Mozambique disposera des infrastructures nécessaires pour exploiter pleinement ces ressources gazières?
C’est là que le bât blesse, les investissements doivent suivre.
Les statistiques citent des réserves pour 20 ans, mais les prévisions dépendent de beaucoup de facteurs imprévisibles.
Exact, la géopolitique et les prix du gaz joueront un rôle clé.
Intéressant de voir comment le Mozambique pourrait rivaliser avec le Qatar dans le secteur gazier, mais les défis sécuritaires restent préoccupants.
Oui, l’insécurité complique les projets, surtout avec les attaques récurrentes.
Espérons que TotalEnergies investira sérieusement dans la sécurité locale.
Les réserves gazières du Mozambique sont impressionnantes, mais l’impact environnemental doit être sérieusement évalué.
Tout à fait, le Mozambique est déjà très vulnérable aux aléas climatiques.
Les critiques sur les impacts environnementaux sont légitimes, mais le développement économique est crucial pour le pays.
Un équilibre complexe à trouver entre croissance et préservation.
Un pas en avant pour le Mozambique, même si l’insurrection islamiste complique toujours la donne.
La situation sécuritaire est un frein majeur.