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Le militant prodémocratie et magnat de la presse d’opposition à Hongkong, Jimmy Lai, citoyen britannique, a été déclaré coupable des trois crimes dont il était accusé, à titre personnel et en tant que fondateur et dirigeant du quotidien très populaire Apple Daily ; à savoir « complot en vue de publier (…) des éléments séditieux » et « complot en vue de collusion avec des forces étrangères pour mettre en danger la sécurité nationale ». Pour simplifier, on lui reproche d’avoir fomenté la discorde au sein de la société hongkongaise et d’être allé chercher l’appui des Etats-Unis pour nuire à la Chine et à Hongkong, en appelant notamment à des sanctions.

Coiffée comme ses deux acolytes d’une perruque de soie à rouleaux et vêtue d’une toge rouge écarlate, la présidente du tribunal, Esther Toh, est arrivée à 10 heures pile, lundi 15 décembre au matin, dans la petite salle d’audience bondée du tribunal de West Kowloon pour annoncer ce verdict. Très attendu, il tombe deux ans et cent cinquante-six jours d’audience après l’ouverture de ce procès fleuve, historique et symbolique. Jimmy Lai avait plaidé non coupable.

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7 commentaires

  1. Inquiétant de voir un procès aussi politisé, surtout concernant un homme qui a fait carrière dans le journalisme. L’impact sur la communauté internationale reste à voir.

  2. Le cas de Jimmy Lai soulève des questions préoccupantes sur la liberté de la presse à Hong Kong. Comment concilier sécurité nationale et droits démocratiques ?

  3. Un verdict attendu depuis deux ans, qui marque un tournant pour la liberté d’expression à Hong Kong. Les conséquences seront lourds pour les médias indépendants.

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