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Après avoir dénoncé une « barbouzerie » le visant, l’éditorialiste politique du journal Libération Thomas Legrand a décidé de saisir la justice en déposant plainte, mercredi 24 décembre, dans l’après-midi devant le parquet de Paris, selon les informations du Monde, confirmant celles du Parisien. Pendant les deux jours précédant son audition devant la commission d’enquête sur l’audiovisuel public, jeudi 18 décembre, la radio Europe 1 avait abondamment nourri ses journaux et flashs d’information d’une conversation privée que M. Legrand et l’ancienne directrice de France Inter Laurence Bloch avaient eue, le 15 décembre, dans un café parisien.
« Je veux que la lumière soit faite sur cette histoire », affirme désormais M. Legrand auprès du Monde. Trois délits sont ainsi visés par son avocat, Antoine Ricard. Pour commencer, une plainte contre X visant la « captation illégale » de la conversation avec l’ex-numéro deux de Radio France, en se référant à l’article 226-1 du code pénal (« l’enregistrement et la transmission de paroles d’une personne sans son consentement »).
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10 commentaires
Europe 1 et CNews doivent s’expliquer sur la diffusion de cette conversation.
Les médias ont-ils respecté les règles élémentaires de déontologie ?
La transparence sera-t-elle au rendez-vous ?
Thomas Legrand mérite une réponse claire de la part des médias concernés.
L’affaire fera sans doute jurisprudence.
Le code pénal est clair, mais la pratique est parfois douteuse.
C’est malheureusement souvent le cas dans les affaires impliquant des personnalités.
Une affaire qui soulève des questions sur la protection de la vie privée en France.
Il faut espérer que la justice fera toute la lumière.
Absolument, surtout dans un contexte médiatique aussi sensible.