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Une implosion spectaculaire. Il est 21 h 22, dimanche 5 octobre, quand Bruno Retailleau, le ministre de l’intérieur, reconduit pour la troisième fois en un an Place Beauvau, sonne la charge contre Sébastien Lecornu et l’équipe gouvernementale fraîchement nommée et dont il fait officiellement partie. « La composition du gouvernement ne reflète pas la rupture promise », critique le président du parti Les Républicains (LR) sur le réseau social X, créant ainsi une crise inédite. Le courroux du ministre de l’intérieur s’explique par la nomination surprise de l’ancien ministre de l’économie Bruno Le Maire (2017-2024) au ministère des armées.

Pour les LR, son retour au gouvernement sonne comme un double affront. Il est perçu comme le symbole de la dérive des finances publiques et du recyclage de personnalités politiques décrié par l’opinion. Autre circonstance aggravante : le premier ministre, Sébastien Lecornu, n’a pas daigné informer Bruno Retailleau du retour de cette figure tutélaire du macronisme malgré leur entrevue d’une heure quarante sollicitée par le ministre de l’intérieur, dimanche en fin d’après-midi, peu avant l’annonce du gouvernement.

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18 commentaires

  1. Claire G. Durand le

    Une nouvelle crise politique éclate à peine le gouvernement nommé. Les tensions au sein de la majorité sont-elles un signe avant-coureur d’élections anticipées ?

  2. Sophie Martin le

    Le retour de Bruno Le Maire divise. Son héritage financier reste controversé, mais son expérience pourrait-elle apporter de la stabilité ?

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