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Laurent Panifous estime qu’il n’y a « pas d’autre horizon » que de voter le budget de la Sécurité sociale
« On peut trébucher à chaque instant et c’est pour ça que c’est un moment de grande gravité. C’est pour ça que le premier ministre lui-même vient au banc et y passe des heures », a déclaré le ministre délégué chargé des relations avec le Parlement, Laurent Panifous, sur Franceinfo, à propos du texte actuellement examiné en deuxième lecture, dont l’adoption s’annonce périlleuse.
Le premier ministre, Sébastien Lecornu, qui refuse d’employer le 49.3 pour imposer l’adoption du texte sans vote, comme il l’a promis au début de son parcours parlementaire, a annulé plusieurs rendez-vous jeudi pour consacrer sa journée au dossier.
Interrogé sur la possibilité que le budget de la Sécu soit rejeté par l’Assemblée, Laurent Panifous a regretté « une petite musique que nous entendons depuis maintenant quelques jours qui est de dire “finalement, ne pas voter le budget de la Sécurité sociale, c’est pas si grave” ».
Pour sa part, le ministre a estimé qu’il n’y avait « pas d’autre horizon » qu’un vote sur le PLFSS, tenant à rappeler la complexité de la procédure en cas de rejet vendredi sur la partie recettes ou mardi sur le texte entier. Il « partirait au Sénat, et la seule issue possible, qui paraît hautement improbable, serait que le texte du Sénat et celui de l’Assemblée soient identiques ». Il a ainsi estimé que « l’on pourrait considérer que nous n’aurions pas de budget de la Sécurité sociale ».








14 commentaires
Le premier ministre consacre toute sa journée à ce budget, ce qui prouve son importance.
En effet, c’est un dossier délicat et sensible.
Penser que ne pas voter le budget ne serait pas grave est une erreur selon le ministre.
C’est une position que beaucoup contestent, mais elle montre la gravité de la situation.
On se demande quelle sera la réaction si le budget est repoussé.
Ce serait une première, ce qui rend la situation encore plus délicate.
La menace d’un rejet semble être prise très au sérieux.
C’est un moment critique pour le gouvernement et l’opposition.
Intéressant de voir le gouvernement insister sur l’importance du vote du budget de la Sécurité sociale.
C’est vrai, un rejet pourrait avoir des conséquences graves.
Oui, mais cela montre aussi la tension actuelle au sein de l’Assemblée.
Le débat sur le budget de la Sécurité sociale semble particulièrement tendu cette année.
Oui, les enjeux sont majeurs, notamment sur les franchises médicales.
J’espère qu’ils trouveront un compromis pour éviter une crise.