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Ile-de-France Mobilités (IDFM) propose une augmentation de 2 euros du prix du passe Navigo mensuel, qui atteindra ainsi 90,80 euros à partir de janvier 2026, a fait savoir, jeudi 27 novembre, l’autorité organisatrice des transports dans la région francilienne. La hausse sera donc de 2,3 % et devra d’abord être validée par le conseil d’administration d’IDFM le 10 décembre, ce qui est généralement le cas.
Le ticket à l’unité, pour le métro, le train et le RER, passera à 2,55 euros, contre 2,50 euros jusqu’à présent. Si on l’achète grâce à la carte Navigo Liberté +, le prix sera de 2,04 euros (contre 1,99 aujourd’hui). Le Navigo annuel toutes zones passera au prix de 998,80 euros, contre 976,80 euros actuellement.
« Conformément à l’engagement » pris en 2023 par Valérie Pécresse, présidente de la région et du conseil d’administration d’IDFM, « un bouclier tarifaire qui limite la hausse du passe Navigo a été mis en place », avec une hausse du prix qui ne peut pas dépasser l’inflation augmentée de 1 %, fait savoir le communiqué de IDFM.
Une hausse répartie « sur l’ensemble des acteurs »
Le réseau de transports publics en Ile-de-France « s’agrandit et se modernise » – prolongement du RER E, des lignes 4, 11, 12 et 14 du métro, nouvelles lignes de tramway ou prolongement de lignes, etc. –, ce qui représente « un coût important », ajoute IDFM, car « l’augmentation de la taille du réseau induit une hausse des coûts d’exploitation et de fonctionnement ».
« L’objectif, pour Ile-de-France Mobilités, est de répartir » cette hausse « sur l’ensemble des acteurs », tels que l’Etat, les collectivités, les entreprises et les usagers « de manière équitable ». Les employeurs payent de 50 à 100 % du Navigo de leurs salariés. « Sans les contributions des collectivités et des entreprises, le vrai prix du passe Navigo [mensuel] serait de 280 euros », selon IDFM.








12 commentaires
Avec la modernisation du réseau, cette augmentation pourrait effectivement être justifiée. Reste à savoir si les usagers en profiteront vraiment.
Les prolongements de lignes comme le RER sont-ils prioritaires avant une nouvelle hausse ?
Le réseau s’agrandit, mais les retards persistent. Priorité à la qualité du service avant l’augmentation.
2,55 euros pour un ticket, cela reste cher par rapport à d’autres villes européennes. Une solution alternative ?
Le ticket à l’unité augmente aussi, est-ce une manière de pousser vers l’abonnement ?
Une augmentation de 2,3% semble raisonnable, mais il faudrait voir l’impact sur le budget des Francilien·ne·s.
Exact, surtout quand on sait que l’inflation est déjà présente dans d’autres secteurs.
Une hausse de 2 euros, cela peut paraître minime, mais sur un an, cela fait tout de même 24 euros en plus pour les abonnés.
Pourquoi ne pas envisager des solutions plus durables pour éviter ces hausses annuelles ?
Valérie Pécresse a promis un bouclier tarifaire, mais est-ce que cela suffit pour éviter le mécontentement ?
Le bouclier tarifaire est une bonne mesure, mais à terme, il faudra trouver d’autres financements pour les transports.
Effectivement, une tarification plus dynamique pourrait être envisagée.