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Il doit rendre son arme et son badge, mais n’est pas près de raccrocher les crampons. Après vingt et un ans de service, essentiellement consacrés à la Fédération française de football (FFF), où il était détaché comme officier de liaison et de sécurité, le commandant de police « Momo », comme le surnomment les joueurs, s’est vu notifier le 19 décembre sa mise à la retraite anticipée, a appris Le Monde.
A l’origine de cette décision : la perception d’un chèque de la part de Kylian Mbappé, six mois après la Coupe du monde 2022 au Qatar. « Tout a été fait dans le respect des règles, mais aussi dans l’esprit de la loi », assurait l’entourage de l’attaquant du Real Madrid. Ses avocats fiscalistes lui avaient assuré que ce « don d’usage » ne nécessitait pas d’être déclaré. Mais la hiérarchie policière n’y a pas moins vu un manquement à la déontologie.
Si la sanction est lourde et rare, le désormais ex-CRS n’avait pas attendu pour préparer la suite. Selon nos informations, « Momo » a fait valoir ses droits à la retraite au 31 décembre – date à laquelle se terminait sa convention de mise à disposition des Bleus, renouvelée depuis 2011 – avant de signer un contrat à durée déterminée avec la FFF jusqu’à la fin juillet 2026.
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15 commentaires
Je me demande comment les autres équipes internationales gèrent ce genre de relations avec leurs joueurs.
Certainement avec des règles internes très strictes, mais chaque cas est différent.
Un cas intéressant qui montre à quel point la frontière entre un cadeau et un conflit d’intérêts peut être floue.
C’est vrai, surtout quand il s’agit de montants importants.
C’est un exemple frappant de comment un simple chèque peut déclencher une tempête médiatique et professionnelle.
Les réactions montrent à quel point le football est devenu un mélange complexe de sport et de business.
Peu importe la loi, la perception publique est parfois plus dure. C’est dommage pour ce commandant qui a tant donné.
On dirait que sa carrière est sacrifiée pour un petit détail.
La FFF prend une position courageuse en soutenant cet officier malgré les décisions de sa hiérarchie.
Cela montre l’importance qu’ils accordent à son rôle auprès des joueurs.
J’espère que les enseignements de cette affaire seront utilisés pour renforcer les protocoles futurs.
C’est essentiel pour éviter de reproduire les mêmes erreurs.
Inquiétant de voir combien un geste peut être interprété différemment selon les parties concernées. Qu’en est-il de l’éthique dans ce genre de situation ?
La FIFA devrait peut-être publier des directives plus précises pour éviter ce genre de malentendus.
Exactement, les codes déontologiques devraient être plus clairs dans ce genre de cas.