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Comme un clin d’œil à son répertoire et à la dualité de son onzième album, Le Disque bleu, paru vendredi 17 octobre, Benjamin Biolay nous a donné rendez-vous au restaurant Volver (Paris 6e), repaire argentin de la capitale dont l’enseigne reproduit le visage de Carlos Gardel (1890-1935), icône du tango, né Charles Romuald Gardes, à Toulouse, avant d’émigrer, enfant, à Buenos Aires.
Le chanteur, né en 1973 à Villefranche-sur-Saône (Rhône), père d’une fille de 6 ans qui vit dans la capitale argentine, où il passe un tiers de son temps, embrasse d’abord Carlos Muguruza, le patron d’un lieu dont le nom (« retour », en français) fut aussi celui de son huitième album, Volver (2017). Sans s’être concertés, tous deux portent un tee-shirt à l’effigie de l’idole rebelle Diego Maradona. Celui de Biolay est d’un bleu proche du maillot de l’Albiceleste. Un bleu du ciel, de la mer et de notes mélancoliques qui colore aussi un nouvel opus de vingt-cinq chansons imprégnées de ses allers-retours entre la France et l’Amérique latine.
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6 commentaires
Un album de 25 chansons, c’est ambitieux ! J’imagine qu’il y a beaucoup de variété à découvrir.
Certes, mais la qualité reste à vérifier.
Intéressant de voir comment ses différentes cultures influencent sa musique.
C’est vrai, la dualité France-Amérique latine est très présente.
Même si je ne connais pas très bien la musique de Benjamin Biolay, cet article donne envie de découvrir son dernier album.
Son univers mélancolique est effectivement captivant.