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Le cycliste franco-allemand Lennart Monterlos, détenu en Iran depuis le 16 juin, a été libéré par Téhéran, dimanche 5 octobre. Selon nos informations, ce jeune homme de 19 ans serait sur le point de quitter le territoire iranien pour être rapatrié dans les prochaines heures en France. La justice iranienne a fait savoir lundi matin qu’il avait été acquitté, au début d’octobre, des chefs d’accusation de « liens avec les services de pays étrangers (la France, l’Allemagne et le régime sioniste [Israël, selon le jargon employé par Téhéran]) ».
Lennart Monterlos avait été arrêté alors qu’il voyageait en Iran à vélo, en plein conflit entre l’Iran, d’un côté, et Israël et les Etats-Unis, de l’autre. Depuis cette « guerre de douze jours », la République islamique, touchée de plein fouet, s’est lancée dans une chasse aux supposés collaborateurs de l’Etat hébreu.
Dans un entretien accordé au Monde, le 10 juillet, le ministre iranien des affaires étrangères, Abbas Araghchi, avait accusé Lennart Monterlos d’avoir « commis un délit », sans fournir davantage de détails sur les charges retenues contre le jeune cycliste. Ses proches, eux, continuent de proclamer son innocence.
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5 commentaires
Les déclarations du ministre iranien restent floues, ce qui laisse penser que les accusations étaient peut-être montées de toutes pièces.Espérons que les autorités françaises mènent une enquête approfondie à son retour.
L’affaire montre à quel point les tensions géopolitiques peuvent avoir des conséquences dramatiques sur des civils innocents. Espérons que cette libération ouvre la voie à d’autres cas similaires.
Je me demande comment un jeune voyageur comme lui a pu se retrouver mêlé à des accusations d’espionnage. L’Iran a peut-être profité de la situation pour faire un exemple.
La justice iranienne est connue pour être très opaque, et cette affaire ne fait que confirmer cette réputation. En attendant, quelle que soit la vérité, le principal est qu’il soit libéré.
C’est une excellente nouvelle que ce jeune cycliste ait enfin retrouvé la liberté après une détention aussi longtemps. L’Iran peine à justifier les accusations portées contre lui, ce qui soulève encore plus de questions sur leur légitimité.