L’avenir de l’usine Stellantis de Rennes suspendu au succès du C5 Aircross

Une usine Stellantis qui tourne à plein régime, cela se fête ! La direction du site Citroën (l’une des 14 marques du groupe) de Rennes-La Janais (Ille-et-Vilaine) a organisé ce week-end deux journées portes ouvertes pour les familles des 2 000 salariés. Et un défilé dans la ville de plusieurs voitures « iconiques » sorties des chaînes de La Janais, comme l’Ami 6, première voiture produite à l’inauguration de l’usine en 1961, la BX, qui a fait monter les effectifs à 12 000 personnes, et, bien sûr, le nouveau SUV C5 Aircross, qui occupe les équipes actuelles, dont la commercialisation vient de commencer. Du succès de ce modèle que Citroën promeut comme « made in France » et même « made in Breizh » dépend l’avenir de l’usine et celui des sous-traitants qui l’alimentent.

« Lundi 13 octobre, on démarre la deuxième équipe », se félicitait vendredi Etienne-Martin Commandeur, le directeur du site qui a connu du chômage partiel en 2024 et fait maintenant travailler les salariés le samedi. Le lancement de la production d’un nouveau modèle reste toujours « une phase d’hyper pression », résume-t-il. Le site n’a fermé que deux semaines pour les congés d’été. Sur deux ans, il y a eu une quarantaine d’embauches, dont une douzaine d’ingénieurs, et 500 intérimaires renforcent les effectifs. Lundi, ils devraient être 2 200.

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