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Laurent Panifous pensait avoir connu son quart d’heure warholien vendredi 10 octobre. Ce jour-là, à la sortie de la réunion à l’Elysée entre Emmanuel Macron et les représentants des différents groupes et partis, il avait été le premier à se prêter au jeu des caméras des chaînes d’information en continu à l’affût du moindre mouvement sur le perron du palais présidentiel, sortant ainsi de l’anonymat pour de très nombreux téléspectateurs. Dimanche 12 octobre, l’homme de 48 ans a obtenu plus de quinze minutes de célébrité : il est devenu le ministre chargé des relations avec le Parlement, dans le gouvernement Lecornu II.

Le député centriste, ancien maire du Fossat (Ariège), succède ainsi à Mathieu Lefèvre (Renaissance), éphémère ministre ayant lui-même pris la place de Patrick Mignola (MoDem) sous François Bayrou, à ce poste hautement stratégique en la période. Dans son entretien au Parisien du 27 septembre, le premier ministre Sébastien Lecornu (avant qu’il ne démissionne puis soit de nouveau nommé) se disait « sous la tutelle du Parlement » pour les prochaines échéances. Appelant aux compromis et au grand retour du parlementarisme, le chef du gouvernement a conscience que l’avenir de son gouvernement et de son budget dépendent grandement d’une Assemblée morcelée en trois blocs difficilement réconciliables.

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3 commentaires

  1. Pierre I. Bernard le

    J’ai l’impression qu’on entend plus parler de certain·e·s ministres que d’autres. Y a-t-il une stratégie médiatique derrière tout cela ?

  2. Intéressant de voir comment Laurent Panifous aborde les relations parlementaires. Les compromis semblent être au cœur de sa stratégie.

  3. Une nomination qui pourrait redéfinir l’équilibre des pouvoirs. À suivre de près, surtout dans un contexte politique aussi tendu.

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