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Combien de fois le train express pour Beauvau lui a-t-il filé sous le nez ? Trois ? Quatre ? La dernière remonte au mois de septembre 2024. Installé à la Préfecture de police de Paris depuis deux ans, Laurent Nuñez est alors pratiquement assuré d’être nommé ministre de l’intérieur. « Il est le candidat de l’Elysée », assurent même ses proches. Deux mois après la dissolution, l’arrivée du parti Les Républicains (LR) au sein du bloc central signe la fin de l’espoir. Ce sera Bruno Retailleau. Depuis, le préfet de police de Paris, l’assurait : « Je suis très bien où je suis ».

Cette fois est la bonne, mais en pleine crise politique. Qu’importe. Aux yeux du natif de Bourges, âgé de 61 ans, fils de pieds-noirs d’origine espagnole, ancien inspecteur des impôts après avoir envisagé une carrière de commissaire de police, ce retour à Beauvau résonne comme une évidence. Entre 2015 et 2020, il a occupé certains des postes les plus exposés du ministère de l’intérieur – préfet de police de Marseille, directeur général de la sécurité intérieure, secrétaire d’Etat de Christophe Castaner. Et, depuis juillet 2022, donc, celui de « PP », préfet de police de Paris, à la tête d’un véritable Etat dans l’Etat de 40 000 fonctionnaires, dont 30 000 policiers.

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12 commentaires

  1. Une nomination qui semble logique, mais dans quel contexte politique difficile pour Laurent Nuñez. Espérons qu’il saura relever les défis.

  2. Encore un ancien inspecteur des impôts qui gravit les échelons. Curieux de voir comment il va gérer le ministère cette fois-ci.

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