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Entre adhésion des plus âgés et lassitude face à un geste à renouveler chaque année, la campagne de vaccination contre la grippe s’ouvre mardi 14 octobre. Comme tous les ans depuis plusieurs dizaines d’années, les personnes les plus vulnérables sont invitées à se faire injecter gratuitement un vaccin mis à jour selon les souches virales ayant circulé le plus activement dans l’hémisphère Sud. Un enjeu d’autant plus important cette année que l’hiver austral a été marqué par l’émergence d’épidémies d’ampleur, notamment en Australie, ce qui peut faire craindre un scénario comparable durant l’hiver 2025-2026 dans l’hémisphère Nord.
Cinq vaccins trivalents (ciblant les souches H1N1, H3N2 et B/Victoria) sont disponibles pour les quelque 19 millions de Français et Françaises considérés à risque face à ces virus loin d’être anodins. Ils sont fournis gratuitement sur présentation d’un bon reçu ces dernières semaines par courrier, mais qui peuvent aussi être générés par les professionnels de santé autorisés à vacciner (médecins généralistes, pharmaciens et infirmières). Selon Bruno Lina, directeur du Centre national de référence des virus respiratoires à Lyon, l’efficacité de ces vaccins se situe, selon les premiers tests in vitro, entre 40 % et 70 % en fonction des souches, soit des niveaux intermédiaires à bons, globalement supérieurs à ceux de l’année 2024.
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11 commentaires
La disponibilité des vaccins via des professionnels de santé comme les pharmaciens est une bonne initiative. Cela facilite considérablement l’accès pour les plus âgés.
Les pharmacies jouent désormais un rôle clé dans la prévention.
Les vaccins trivalents disponibles semblent cibler efficacement les souches virales. Une question se pose : quel est le taux de couverture vaccinale attendu cette année ?
Les autorités sanitaires devraient publier des chiffres plus précis sur l’efficacité actuelle des campagnes.
Avec un hiver 2025-2026 qui s’annonce difficile, la gratuité du vaccin est une mesure bienvenue. Cela pourrait inciter plus de personnes à se protéger.
Oui, mais encore faut-il que les personnes concernées prennent rendez-vous.
Encourager la vaccination contre la grippe est essentiel, surtout après les épidémies marquées dans l’hémisphère Sud. Reste à espérer que les campagnes de sensibilisation seront suffisantes pour convaincre le public.
La lassitude face aux rappels annuels est réelle, mais la santé publique doit tenir.
Les épidémies en Australie donnent effectivement matière à réflexion.
Les épidémies australiennes sont un avertissement à ne pas négliger. espérons que les Français prendront cette campagne de vaccination au sérieux.
La vigilance reste de mise, surtout avec un système immunitaire affaibli par les précédents virus en circulation.