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« Un accomplissement incroyable. » Quelques jours après sa dernière réalisation dans les Alpes, Charles Dubouloz n’en revient toujours pas de la veine qu’il a eue à sortir, le 14 décembre, de Divine Providence. Pour gravir cette voie mythique du massif du Mont-Blanc, ouverte à l’été 1984 par Patrick Gabarrou et François Marsigny, l’alpiniste de 36 ans a bénéficié d’une clémence météo plutôt rare par sa durée pour le mois de décembre. « C’est passé dans un mouchoir de poche », s’amuse-t-il au téléphone. Vingt-quatre heures plus tard, le foehn balayait les sommets et ses espoirs de réussite.

C’est pourtant sous une pluie à glacer le sang que son aventure a commencé. Le 7 décembre, Charles Dubouloz enfourche son vélo chez lui, près d’Annecy, lesté d’une petite remorque pleine de matériel d’alpinisme. Direction le massif du Mont-Blanc, à plus de 100 kilomètres de là. Il remonte ensuite la mer de Glace à skis de randonnée pour approcher du Grand Pilier d’Angle, un sommet situé dans une zone très reculée du massif surnommée « le versant himalayen du Mont-Blanc », avant de s’attaquer à sa paroi sommitale, un diamant de granite de 900 mètres. Jean-Christophe Lafaille, qui fut le premier à répéter Divine Providence en solitaire en 1990, en parle comme de « la voie la plus difficile et la plus engagée du massif du Mont-Blanc ».

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