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Dans les travées du congrès des maires, qui se tient jusqu’au 20 novembre à Paris, il est plus facile de croiser des messieurs à cheveux blancs que de jeunes élus échevelés. Hugo Biolley, 24 ans, maire (Place publique) de Vinzieux (Ardèche), fait partie de la seconde catégorie. « Le plus jeune maire de France », élu à tout juste 18 ans en 2020, se sent-il seul parmi des élus dont la moyenne d’âge tourne autour de 60 ans ? « Je ne le ressens pas tant que ça, confie-t-il. Il est vrai que j’ai grandi avec un téléphone portable, que nous avons une culture, une vision du monde un peu différentes, mais ils sont maires comme moi, et, quand on parle de nos communes, l’âge s’efface. »
Les jeunes, tel Hugo Biolley, sont de moins en moins nombreux dans la vie politique municipale. « Il y a vingt ans, il y avait 12 % d’élus de moins de 35 ans. Nous ne sommes plus que 4,7 % », précise le président de l’Association des jeunes élus de France, Florent Rossi, 24 ans, adjoint (Les Républicains) à Auribeau-sur-Siagne (Alpes-Maritimes), une commune de 3 500 habitants.
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7 commentaires
Les maires d’un certain âge ont parfois du mal à comprendre les enjeux contemporains. Pourtant, comme le dit Hugo Biolley, l’âge n’est pas un obstacle en soi. Les échanges intergénérationnels sont essentiels.
Le témoignage de Florent Rossi est édifiant. Une réduction si marquée du taux de jeunes élus en 20 ans, c’est le signe d’un désintérêt croissant.
Les jeunes élus comme Hugo Biolley montrent qu’il est possible de concilier expériences et vision moderne. Peut-être que des formations spécifiques pourraient encourager davantage de jeunes à se lancer.
Avec une moyenne d’âge de 60 ans, les maires risquent de manquer de connexion avec les’attentes des jeunes générations. Une réforme du système électoral pourrait attirer plus de jeunes.
La politique municipale reste un domaine hormis des traditionnels. Comment attirer des profils plus jeunes sans perturber l’équilibre existant ?
Le manque de jeunes élus est un problème qui devrait’inquiéter davantage. Les municipalités ont besoin de nouvelles perspectives pour s’adapter aux défis actuels.
Il est intéressant de voir comment les jeunes élus s’intègrent dans un milieu traditionnel. Leur capacité à rassembler des générations différentes est une force.