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Il fallait au moins un Gustav Klimt pour redonner quelques couleurs à un marché de l’art bien terne depuis trois ans. Le Portrait d’Elisabeth Lederer, que le maître autrichien a peint entre 1914 et 1916, est devenu, mardi 18 septembre dans la soirée, la deuxième œuvre d’art la plus chère de l’histoire. Le tableau, qui représente une femme vêtue d’une robe blanche chatoyante et d’une traîne de symboles colorés, s’est arraché pour 236,4 millions de dollars (assurances et taxes comprises, soit 205 millions d’euros) lors d’une vente aux enchères organisée par Sotheby’s à New York. Pas moins de six acheteurs ont bataillé, faisant s’envoler, sous les applaudissements de la salle, le prix d’une œuvre qui avait été estimée à 150 millions de dollars.

On reste loin du record toujours détenu par Salvator Mundi de Leonard de Vinci, qui était monté à 450 millions de dollars en 2017, chez Christie’s. Mais les premiers jours des ventes aux enchères d’automne à Manhattan, dans les deux principales maisons, ont rassuré quelque peu les milieux de l’art : les collectionneurs sont de retour et ont décidé d’ouvrir leur portefeuille. Les trois précédents exercices avaient été marqués par la prudence des enchérisseurs, dans un contexte d’incertitudes internationales auxquelles le marché est extrêmement sensible.

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9 commentaires

  1. 236 millions de dollars pour un tableau, soit l’équivalent de plusieurs mines de lithium. Quelle valeur accordons-nous à l’art ?

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