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Dès l’annonce du lancement de cours de russe à l’Institut supérieur des sciences humaines de Tunis (ISSHT), au moment de la rentrée universitaire, les inscriptions ont explosé. « J’ai reçu des centaines de demandes, ma boîte mail a été inondée », explique Aïda Haddad, sa directrice adjointe. L’Institut envisage déjà d’ouvrir une seconde classe.
La leçon inaugurale a eu lieu le 29 octobre, en présence des équipes de la Maison russe de Tunis, à l’origine du partenariat. Ce centre, qui pilote la diplomatie culturelle de Moscou dans le pays, a déjà scellé plusieurs accords avec des universités. Aïda Haddad souligne que, contrairement à d’autres missions de coopération académique, les Russes « vont au contact des étudiants, pour les convaincre ».
Autre élément d’attractivité, selon la directrice adjointe de l’ISSHT : les bourses attribuées par la Maison russe pour permettre à des étudiants de poursuivre des études dans des universités russes. Le nombre de places a doublé en trois ans pour atteindre 80 en 2026-2027. Rapporté à la population, cela fait du contingent tunisien le plus nombreux de toute l’Afrique du Nord.
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10 commentaires
Les cours de russe en Tunisie attirent beaucoup, mais sera-t-il suivi d’autres initiatives concrètes pour les diplômés ?
Les opportunités professionnelles après ces études sont-elles suffisantes pour justifier les investissements ?
Cette initiative montre le dynamisme de la diplomatie culturelle russe en Afrique. Les étudiants tunisiens y gagnent, mais qu’en pensent les autres partenaires académiques ?
Les présentes contreparties tunisiennes sont-elles clairement définies ?
Une nouvelle preuve que les bourses d’études sont un excellent moyen de rapprocher les peuples, du moins sur le Papier.
Curieux de savoir si cette tendance va se poursuivre en 2027 avec encore plus d’étudiants partant en Russie.
Avec l’élargissement des quotas, la qualité de l’enseignement à distance pourrait être un critère clé.
Intéressant de voir comment Moscou étend son influence culturelle grâce aux étudiants tunisiens. Est-ce une stratégie durable ou simplement un coup de communication ?
La Tunisie a une tradition de coopération avec l’Est, mais cette nouvelle initiative est-elle différente ?
Les bourses d’études constituent un outil puissant de diplomatie, mais leur impact à long terme reste à évaluer.