Listen to the article

0:00
0:00

Dès l’annonce du lancement de cours de russe à l’Institut supérieur des sciences humaines de Tunis (ISSHT), au moment de la rentrée universitaire, les inscriptions ont explosé. « J’ai reçu des centaines de demandes, ma boîte mail a été inondée », explique Aïda Haddad, sa directrice adjointe. L’Institut envisage déjà d’ouvrir une seconde classe.

La leçon inaugurale a eu lieu le 29 octobre, en présence des équipes de la Maison russe de Tunis, à l’origine du partenariat. Ce centre, qui pilote la diplomatie culturelle de Moscou dans le pays, a déjà scellé plusieurs accords avec des universités. Aïda Haddad souligne que, contrairement à d’autres missions de coopération académique, les Russes « vont au contact des étudiants, pour les convaincre ».

Autre élément d’attractivité, selon la directrice adjointe de l’ISSHT : les bourses attribuées par la Maison russe pour permettre à des étudiants de poursuivre des études dans des universités russes. Le nombre de places a doublé en trois ans pour atteindre 80 en 2026-2027. Rapporté à la population, cela fait du contingent tunisien le plus nombreux de toute l’Afrique du Nord.

Il vous reste 78.95% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Partager.

Salle de presse de TheNews.re. Nous couvrons l'actualité réunionnaise et internationale avec rigueur et objectivité. Notre mission : informer les citoyens avec des analyses approfondies sur la politique, la société, l'économie et la culture.

10 commentaires

  1. Louis W. Moreau le

    Cette initiative montre le dynamisme de la diplomatie culturelle russe en Afrique. Les étudiants tunisiens y gagnent, mais qu’en pensent les autres partenaires académiques ?

  2. Intéressant de voir comment Moscou étend son influence culturelle grâce aux étudiants tunisiens. Est-ce une stratégie durable ou simplement un coup de communication ?

Laisser une réponse