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La Thaïlande a libéré dix-huit soldats de l’armée cambodgienne capturés en juillet, quelques jours après la conclusion d’une nouvelle trêve dans le conflit frontalier meurtrier entre les deux pays, ont annoncé, mercredi 31 décembre, les deux gouvernements.
Interrogé par l’Agence France-Presse (AFP) sur la question de savoir si ces militaires avaient bien été relâchés et étaient rentrés au Cambodge, le ministre de l’information cambodgien, Neth Pheaktra, a répondu : « Je peux le confirmer. » La diplomatie thaïlandaise a elle aussi confirmé, évoquant dans un communiqué une « démonstration de bonne volonté et d’instauration de confiance ».
Les deux pays ont annoncé samedi un cessez-le-feu immédiat dans leur conflit frontalier, qui a fait ces dernières semaines au moins 47 morts et provoqué le déplacement de près d’un million de personnes de part et d’autre.
Ils se sont notamment engagés dans une déclaration commune à geler leurs positions militaires et à coopérer dans les opérations de déminage des régions frontalières et la lutte contre la cybercriminalité. Signé par leurs ministres de la défense, le texte évoquait la libération par la Thaïlande de dix-huit soldats cambodgiens après soixante-douze heures de cessez-le-feu effectif.
« Petit problème »
La pause dans les combats avait menacé de voler en éclats en début de semaine, après que Bangkok a accusé Phnom Penh d’avoir violé la trêve avec le survol du territoire thaïlandais par plus de 250 drones.
Le Cambodge avait tenu à minimiser la portée de cet incident, qualifié de « petit problème » par son ministère des affaires étrangères. Le ministère de la défense cambodgien avait ensuite nié tout survol.
Les deux royaumes asiatiques s’opposent de longue date sur le tracé de leur frontière de 800 kilomètres, décidé pendant la période coloniale française, et s’accusent mutuellement d’avoir déclenché la dernière escalade meurtrière.








21 commentaires
Pourquoi tant d’années de tensions pour une résolution aussi délicate ?
Les enjeux frontaliers sont souvent complexes et chargés d’histoire.
La Thaïlande et le Cambodge montrent que le dialogue est possible, même après des violences.
C’est un exemple à suivre pour d’autres conflits dans la région.
Un pas de plus vers la paix, mais les émissions de confiance ne seront pas faciles à bâtir.
C’est un processus long, mais essentiel pour éviter une nouvelle escalade.
L’humanitaire est aussi à l’honneur, avec le retour des soldats et le besoin de stabilité régionale.
La priorité doit être le bien-être des populations déplacées.
libérait de ses militaires, un geste qui pourrait renforcer la coopération future.
Espérons que cela encourage aussi la réconciliation sur le terrain.
Un cessez-le-feu est toujours une bonne nouvelle, même si les défis restent nombreux.
Surtout avec des engagements concrets comme le déminage.
Bien que les victimes soient nombreuses, cette trêve est un soulagement pour les civils pris dans la tempête.
L’espoir repose maintenant sur le respect des accords.
La collaboration sur le déminage est un aspect crucial, souvent négligé dans les négociations.
C’est une étape essentielle pour la sécurité à long terme.
La cybercriminalité est une dimension inquiétante de ce conflit, bien au-delà des frontières traditionnelles.
Une préoccupation qui mérite une attention internationale.
Une décision positive pour apaiser les tensions, surtout après des semaines de violences.
Mais est-ce que cet accord durera ? La confiance reste fragile.
Oui, c’est un premier pas vers une résolution durable du conflit.