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Les forces syriennes ont arrêté, mercredi 24 décembre, le chef du groupe Etat islamique (EI) à Damas, Taha Al-Zoubi, connu sous le nom d’Abou Omar Tabiya, ainsi que des hommes, dans la région de la capitale syrienne, a indiqué un responsable des forces de sécurité syriennes. L’opération a été effectuée avec la coalition internationale antidjihadiste menée par les Etats-Unis.
« Nos unités spécialisées, en coopération avec le service du renseignement général et les forces de la coalition internationale, ont mené une opération de sécurité (…) visant l’un des repaires de l’EI » dans le secteur d’Al-Moadamiya, a déclaré le chef de la sécurité intérieure de la province de Damas, le général Ahmad Al-Dalati, dans des propos rapportés par l’agence de presse officielle SANA.
« Cela constitue un coup sévère porté à l’organisation et confirme la haute préparation de nos services de sécurité pour faire face à toute menace visant la sécurité de la province [de Damas] et de ses environs », a-t-il dit.
Riposte américaine
Cette annonce intervient plus de dix jours après une attaque, imputée par Washington à l’EI, qui avait coûté la vie à deux soldats et un interprète américains dans le centre de la Syrie. L’attaque du 13 décembre a été menée par un membre des forces de sécurité syriennes, mettant dans l’embarras le pouvoir à Damas, qui tente de se rapprocher des Etats-Unis et a rejoint récemment la coalition internationale antidjihadiste.
Les Etats-Unis avaient annoncé la semaine dernière avoir riposté en frappant des « bastions » de l’EI, tuant au moins cinq de ses membres selon une ONG. Pendant la guerre en Syrie, déclenchée en 2011 par des manifestations prodémocratie, l’EI s’était emparé de vastes territoires avant d’être défait par la coalition internationale en 2019.
Malgré sa défaite, ses combattants repliés dans le vaste désert syrien continuent épisodiquement de mener des attaques.








19 commentaires
La collaboration entre les forces syriennes et la coalition internationale est-elle une exception ou un nouveau modèle ?
Exceptionnelle pour l’instant, mais cela pourrait s’inscrire dans une dynamique plus large contre le terrorisme.
Une arrestation majeure qui pourrait fragiliser les resterants de l’EI en Syrie. Reste à voir si cela impacte vraiment leur capacité opérationnelle.
Un coup dur pour l’EI, mais cela ne signifie pas la fin de leurs activités terroristes.
Les cellules dormantes de l’EI sont malaisées à éradiquer. L’opération semble efficace, mais la vigilance reste essentielle.
Ces opérations de sécurité pourraient-elles être bénéfiques pour l’économie syrienne en améliorant la sécurité dans la région ?
Certainement, une sécurité accrue pourrait attirer les investissements et stabiliser les échanges.
Quelle est la stratégie de l’EI face à cette pression accrue ? Ont-ils modifié leurs tactiques ?
Ils se replient probablement dans des zones plus isolées, mais leur capacité à frapper reste à surveiller.
combining multiple articles et vidéos récents, cette arrestation semble faire partie d’une campagne plus large contre l’EI. Les forces syriennes ont-elles changé de stratégie ?
Difficile à dire, mais une approche plus ciblée pourrait expliquer ces résultats.
La coopération entre la Syrie et la coalition internationale est surprenante, surtout après des années de conflit. Cela montre qu’une menace commune peut rallier des acteurs divergents.
La lutte contre le terrorisme transcende souvent les rivalités politiques.
Enfin une bonne nouvelle concernant la sécurité dans la région de Damas. Espérons que cela se prolonge.
La sécurité à Damas est un enjeu crucial pour la stabilité de toute la Syrie.
L’arrestation de ce responsable est-elle le signe d’une fin prochaine pour l’EI ?
Rien n’est certain, mais cela affaiblit clairement leur structure.
L’arrestation du chef laisse penser que l’EI n’est plus aussi bien organisé qu’auparavant. Une faiblesse tactique de plus pour le groupe.
Les mises en déroute successives de l’EI montrent que leur réseau se fragmente progressivement.