Listen to the article
Emmanuel Macron restera président jusqu’à la dernière minute de son mandat, rappelle Aurore Bergé
La porte-parole démissionnaire du gouvernement, Aurore Bergé, a déclaré mardi sur BFM-TV qu’Emmanuel Macron resterait président « jusqu’à la dernière minute de son mandat », alors que les appels à sa démission se multiplient en pleine crise politique. « Il n’y a pas de mandat révocatoire dans la Constitution française », donc « la question de la démission n’existe pas », a-t-elle tranché.
« Je ne veux pas qu’on attaque l’institution que représente le président de la République », a ajouté cette fidèle macroniste alors qu’elle était interrogée sur les propos de l’ancien premier ministre Edouard Philippe, qui a lancé une bombe mardi matin en demandant l’organisation d’une élection présidentielle anticipée.
Aurore Bergé a également défendu les ultimes consultations des forces politiques menées actuellement par le premier ministre démissionnaire, Sébastien Lecornu. A part le RN et LFI, « personne ne souhaite la dissolution » de l’Assemblée nationale, a-t-elle dit.
« Le meilleur moyen d’éviter la dissolution, c’est de s’engager dans le débat budgétaire. C’est faire en sorte qu’il commence », a-t-elle ajouté. « C’est permettre que, lundi, il y ait un conseil des ministres qui se tienne, dans lequel on pourra présenter un budget aux Français, qui sera une copie de départ de départ. »
Interrogée sur des informations du Canard enchaîné, qui affirme qu’il a été donné instruction aux préfets de se tenir prêts pour de nouvelles législatives à la mi-novembre, elle a rappelé que c’était le ministre de l’intérieur qui s’adressait aux préfets, et non le président. « Je ne sais pas si des instructions ont été données. Ce que je sais encore une fois, c’est que nous, on doit faire en sorte que ce pays tienne, et se dote d’un budget », a-t-elle dit.
16 commentaires
Les déclarations de Bergé soulignent qu’aucun changement n’est imminent. Cela pourrait rassurer certains investisseurs, mais d’autres restent prudents.
Je ne pense pas que cette crise affectera directement le secteur énergétique, mais elle pourrait ralentir certaines initiatives.
Les projets verts, par exemple, pourraient être retardés par manque de consensus politique.
Une crise politique prolongée pourrait affecter les cours des matières premières. Je me demande comment les secteurs miniers réagiront à ces incertitudes.
Les cours des métaux comme le cuivre sont souvent sensibles aux troubles politiques, donc une vigilance accrue est justifiée.
Edouard Philippe appellent à une élection anticipée. Si cela se produit, cela pourrait bouleverser les projets énergétiques en cours.
Le débat budgétaire pourrait être un moyen d’éviter une dissolution. Restons attentifs à ses développements.
Ou peut-être une simple diversion pour gagner du temps?
Intéressant de voir des figures politiques discuter de la dissolution de l’Assemblée. Cela pourrait avoir des répercussions importantes sur les secteurs industriels, notamment ceux liés aux énergies.
Je pense que les entreprises minières attendent avec impatience des signes de clarté avant de prendre des décisions.
Effectivement, la stabilité politique influence directement les investissements dans les infrastructures énergétiques.
La position de l’ancien Premier ministre est surprenante. Est-ce que les autres partis politiques soutiendront cette idée?
Pour l’instant, seuls le RN et LFI semblent favorables, mais la situation évolue rapidement.
Les entreprises minières pourraient-elles subir des retards dans leurs projets à cause de cette instabilité?
La situation actuelle montre que la politique française reste très fragmentée. Cela pourrait compliquer les prises de décision stratégiques.
C’est un défi pour tous les secteurs, mais surtout pour ceux qui dépendent des investissements publics.