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Ce billet est extrait de l’infolettre « Chaleur humaine », envoyée tous les mardis à 12 heures. Chaque semaine, le journaliste Nabil Wakim, qui anime le podcast Chaleur humaine, répond aux questions des internautes sur le défi climatique. Vous pouvez vous inscrire gratuitement en cliquant ici. Et si vous cherchez une question déjà posée (et la réponse qui va avec), vous pouvez les retrouver par là : Climat : vos questions.
Vous pouvez désormais retrouver « Chaleur humaine » dans un canal spécifique sur Instagram, pour suivre les infos mais aussi discuter des épisodes. C’est par là (mais uniquement sur votre téléphone, pas sur votre ordinateur).
La question de la semaine
« Je vois que vous répétez souvent que les riches polluent plus que les pauvres mais je trouve ça réducteur. D’abord qui est riche et qui ne l’est pas ? Et pourquoi ce serait systématiquement vrai ? Je connais beaucoup de gens qui gagnent très bien leur vie et qui font beaucoup d’efforts ! » Question posée par Max à l’adresse chaleur [email protected]
Ma réponse : En moyenne, plus on a des revenus élevés, plus on émet de gaz à effet de serre. Ce n’est pas parce que les plus fortunés adorent le CO2, mais simplement parce qu’ils consomment plus de bien et de services et se déplacent plus. Cela crée une première différence, qui est accentuée par les inégalités de patrimoine et de placements financiers, qui pèsent lourd dans l’empreinte carbone.
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19 commentaires
Les critères de richesse ne sont pas toujours clairs. Faut-il prendre en compte le patrimoine ou simplement le revenu annuel ?
C’est une question pertinente, la richesse est multidimensionnelle.
La question de la définition de la richesse est centrée. Est-ce le revenu, le style de vie ou autre chose ?
Exact, le sujet est complexe et nuancé.
Intéressant de voir comment les inégalités économiques impactent l’empreinte carbone. Des exemples précis pourraient éclairer ce débat.
Mais certains riches font aussi des efforts, comme le souligne Max.
Effectivement, des données concrètes sur les comportements aisés seraient utiles.
Les riches polluent plus en moyenne, c’est un fait. Reste à savoir si cela justifie un changement systémique ou individuel.
Les deux approches sont complémentaires, non ?
Un bon article pour comprendre les enjeux climatiques liés aux inégalités économiques.
Oui, et pour amorcer des discussions constructives.
Un article très instructif, même si la corrélation revenu et pollution ne devrait pas exonérer les autres classes sociales.
Tout à fait, la responsabilité climatique est transversale.
On pourrait aussi discuter des solutions pour réduire l’empreinte carbone des plus aisés sans les stigmatiser.
Les incitations financières pourraient être une piste.
Certains aisés sont écoresponsables, mais globalement, leur mode de vie reste plus impactant.
C’est la logique du pourcentage, même si des exceptions existent.
Le lien entre fortune et pollution mérite un débat plus approfondi, avec des chiffres précis.
Je rejoins cette idée, sans données, les généralités sont discutables.