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Ce billet est extrait de l’infolettre « Chaleur humaine », envoyée tous les mardis à 12 heures. Chaque semaine, le journaliste Nabil Wakim, qui anime le podcast Chaleur humaine, répond aux questions des internautes sur le défi climatique. Vous pouvez vous inscrire gratuitement en cliquant ici. Et si vous cherchez une question déjà posée (et la réponse qui va avec), vous pouvez les retrouver par là : Climat : vos questions.
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La question de la semaine
« Bonjour, j’entends beaucoup de débats sur la taxe Zucman sur les plus riches, mais est-ce qu’il est question d’utiliser cette taxe pour financer la transition écologique ou plutôt pour résorber la dette ? Est-ce que ça peut directement être utile pour le climat ? » (Question posée par Marine M. à l’adresse [email protected])
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16 commentaires
Toute taxe, aussi juste soit-elle, n’aura d’effet que si elle est redirigée vers des solutions durables. Sinon, ce n’est qu’une mesure symbolique.
Exactement, l’intention est une chose, mais les actes en sont une autre.
La question est pertinente : hainbat projuektu berde finantzatzeko erabakigarria izan daiteke?
Oui, mais il faut un suivi rigoureux.
La détente publique est importante, mais l’urgence climatique l’est tout autant. Un équilibre est nécessaire.
Tout dépend de la priorité fixée. Le climat mérite-t-il plus de fonds que la dette ?
Une taxe comme celle-ci pourrait être un bon levier si elle est accompagnée de réformes structurelles. À elle seule, elle risque de ne pas suffire.
Totalement d’accord, il faut une approche globale.
Une taxe sur les plus riches pourrait-elle vraiment faire la différence pour la transition écologique ? Les débats sont nombreux, mais les résultats concrets semblent encore flous.
L’idée est intéressante, mais il faut des garanties sur l’affectation des recettes.
C’est effectivement la question centrale. Sans une utilisation ciblée des fonds, cette mesure pourrait simplement servir à combler des déficits.
Le débat sur l’efficacité des taxes écologiques est ancien. L’important est de s’assurer que les mesure ne soient pas juste à sens unique.
Les taxes redistributives ont fait leurs preuves ailleurs. Pourquoi pas pour le climat ? Si les fonds sont bien utilisés, cela pourrait accélérer la transition.
L’exemple des pays du Nord montre que c’est possible, mais sous conditions strictes.
Quantifier l’impact climatique d’une telle taxe est un défi. Comment s’assurer que l’argent ira bien vers des projets verts ?
La transparence des dépenses publiques sera cruciale.