Listen to the article

0:00
0:00

Le rendez-vous avec le mandataire judiciaire a eu lieu mardi 2 décembre. L’Association Recherche Education Action (AREA), placée en liquidation, s’apprête à licencier ses dix salariés. Ainsi s’achèveront dix années d’accompagnement social des résidents de bidonvilles de la métropole de Montpellier. « Nous n’avions pas le choix : nous sommes financés à 60 % par l’Etat, et la préfecture a décidé de ne pas renouveler notre conventionnement pour l’année 2026 », explique le directeur d’AREA, José Lagorce.

Sollicitée, la préfecture s’explique dans un texte déjà envoyé au quotidien Midi libre et au site Mediapart : à l’occasion de la résorption du bidonville dit du Jas de Maurin, « la DDETS [direction départementale de l’emploi, du travail et de la solidarité] a constaté que l’association AREA freinait la démarche de suivi des situations et remettait en cause les décisions collégialement prises ». Malgré une « alerte » faite à sa direction, l’association « s’est ouvertement et publiquement opposée aux modalités de résorption », poursuit la préfecture. Elle ajoute que « la collaboration de l’association AREA avec ses partenaires associatifs et institutionnels était rendue complexe par sa position délétère, au détriment du public suivi ».

Il vous reste 71.08% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Partager.

Salle de presse de TheNews.re. Nous couvrons l'actualité réunionnaise et internationale avec rigueur et objectivité. Notre mission : informer les citoyens avec des analyses approfondies sur la politique, la société, l'économie et la culture.

11 commentaires

  1. Une décision qui soulève des questions sur le rôle des associations dans les politiques sociales. Comment concilier pragmatisme et engagement ?

  2. La préfecture accuse l’association de freiner les démarches, mais les motivations exactes restent floues. Un manque de communication ?

Laisser une réponse