Listen to the article
« L’engagement partisan m’a apporté tellement de choses, du réseau, des opportunités, des amis… » A l’évocation de son parcours politique à Sciences Po Paris, Léa (qui n’a pas souhaité donner son nom de famille), 22 ans, est très enthousiaste. Après une scolarité dans un lycée catholique à Dijon, elle a rejoint le campus de Reims où, dès la première année, elle s’est encartée au Parti républicain. Sensible aux discours de François-Xavier Bellamy, elle insiste : « Ce qui comptait, c’était de me reconnaître dans certaines figures du parti, qui m’inspiraient par leurs combats, leur équilibre et leur respect pour le débat politique. » Dans sa famille, la politique a toujours eu sa place, mais son orientation n’a jamais été une évidence. Son père, « “gilet jaune” de la première heure », est « très engagé à gauche », sa mère, elle, est davantage politisée à droite, et sa cadette milite dans les rangs du Nouveau Front populaire.
Elle se souvient des portes que son engagement lui a ouvertes, à commencer par son stage de première année à la mairie de Reims, où elle a épaulé l’adjoint républicain Stéphane Lang sur le dossier de la préservation du château de Commétreuil (Marne). « Une expérience passionnante qui n’aurait pas été possible sans le réseau offert par le parti. »
Il vous reste 79.96% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.








3 commentaires
Intéressant de voir comment les IEP influencent les trajectoires politiques des étudiants.
Un témoignage qui montre bien l’impact des figures politiques sur les jeunes militants.
Cette politisation précoce me semble tout à fait logique dans un environnement comme Sciences Po.